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La guerre a fait 100.000 réfugiés, plus de 300.000 déplacés - Onu
information fournie par Reuters 02/05/2023 à 14:21

par Mohamed Noureldin

KHARTOUM (Reuters) - La guerre au Soudan a contraint 100.000 personnes à fuir vers les pays voisins, a déclaré mardi le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés).

Le conflit a fait également plus de 334.000 déplacés à l'intérieur des frontières depuis le début des affrontements entre l'armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR) le 15 avril, a indiqué l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), lors d'un même point de presse à Genève.

En dépit d'un nouveau cessez-le-feu, des coups de feu et des explosions retentissaient mardi à Khartoum, la capitale, d'où s'élevait un nuage de fumée noire.

Des frappes aériennes ont touché Bahri et des affrontements ont éclaté à Omdourman, deux villes jouxtant la capitale, selon des témoins.

Des centaines de personnes ont trouvé la mort dans les combats qui opposent l'armée, dirigée par le général Abdel-Fattah el Bourhan, et les FSR du général Mohamed Hamdan Dagalo, également connu sous le nom de Hemedti, qui s'accusent mutuellement d'enfreindre la trêve.

Les pays voisins du Soudan font face à une crise de réfugiés et les combats bloquent les voies d'acheminement de l'aide dans un pays où les deux tiers de la population dépendent déjà d'une aide extérieure.

Des fonctionnaires de l'Onu ont déclaré que le coordonnateur des secours d'urgence de l'Onu, Martin Griffiths, avait l'intention de se rendre au Soudan mardi, mais la date n'a pas encore été confirmée.

Le Programme alimentaire mondial (Pam) a déclaré lundi qu'il reprenait ses activités dans les régions les plus sûres du pays, après une pause au début du conflit, lorsque certains de ses employés ont été tués.

"Le risque est qu'il ne s'agisse pas seulement d'une crise soudanaise, mais d'une crise régionale", a déclaré Michael Dunford, directeur pour l'Afrique de l'Est du Pam.

"Si nous n'arrêtons pas les combats, si nous n'arrêtons pas maintenant, l'impact sur le plan humanitaire sera massif", a-t-il averti.

(Avec la contribution de Nafisa Eltahir au Caire, Emma Farge et Gabrielle Tétrault-Farber à Genève, Duncan Miriri à Nairobi et Ayenat Mersie à Dollow, Somalie ; version française Nathan Vifflin, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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