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La France réalise une nouvelle grosse moisson d'investissements et vante son attractivité
information fournie par Boursorama avec AFP 01/03/2024 à 08:26

Emmanuel Macron à Saint-Denis, le 29 février 2024. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron à Saint-Denis, le 29 février 2024. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Priorité affichée du gouvernement, les projets d'investissements étrangers sur le sol français se sont affichés en forme l'an dernier, a annoncé jeudi le président français qui a vanté l'attractivité du pays, même si d'autres indicateurs comme le nombre d'emplois créés doivent encore compléter le tableau.

"Grâce aux réformes et à notre stratégie d'attractivité, la France attire toujours plus d'investissements internationaux. Nos partenaires nous font confiance! C'est bon pour l'emploi et la vie des territoires", a écrit le dirigeant français sur le réseau X, commentant les résultats d'un rapport annuel de Business France.

Selon ce rapport, la France a attiré l'an dernier 1.815 projets d'investissements, un nombre en hausse par rapport à 2022 à la faveur d'un nouveau mode de calcul. Cette moisson pourrait permettre de créer ou maintenir 59.254 emplois sur le territoire, un nombre là aussi en légère hausse sur un an.

Le gouvernement se targue depuis plusieurs années d'avoir replacé le pays sur la carte des destinations de choix des patrons étrangers, à la faveur des réformes menées sur le marché du travail et la fiscalité.

- Avantage à la France -

Sur l'attractivité, la dynamique est bien là: le baromètre annuel du cabinet EY portant sur les annonces de projets d'implantations ou d'extensions en 2022 montre un net avantage à la France, à la première place européenne depuis quatre ans.

Business France montre de son côté que 56 pays ont réalisé des projets d'investissements en France l'an dernier. Les Etats-Unis restent en tête des plus grands pourvoyeurs de projets avec 305 projets représentant 17.000 emplois, l'Allemagne arrive ensuite avec 272 projets, puis le Royaume-Uni avec 173 projets, et la Belgique ex aequo avec l'Italie (126 projets).

Les Etats-Unis ont gardé la tête du classement malgré le bilan publié la veille par la Chambre de commerce américaine en France (AmCham) qui a vu l'attractivité française "s'éroder" l'an dernier.

"Cela démontre qu'il y a encore des choses à faire pour améliorer l'attractivité du pays", a réagi auprès de l'AFP le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester, ajoutant que "cela va bouger sur la complexité administrative française" au travers de lois de simplification en préparation.

Bien que le classement d'EY et le nombre de projets des investisseurs sur le sol français soit le principal élément mis en avant par le gouvernement pour vanter son attractivité, "il faut regarder plusieurs indicateurs ensemble pour mesurer l'attractivité", explique à l'AFP Olivier Redoulès, directeur des études pour l'institut Rexecode.

Ni le classement EY ni celui de Business France ne tiennent par exemple compte des flux d'investissements qui entrent, ni des départs d'investisseurs, ajoute l'économiste. Et EY montre que les projets en France créent en moyenne moins d'emplois chacun que chez ses principaux voisins.

De plus, les annonces de Business France jeudi concernent des décisions d'investissement sur un horizon de trois ans. "C'est du long terme, il peut se passer beaucoup de choses", relève Olivier Redoulès.

- France 2030 -

Le gouvernement s'est tout de même réjoui de ces statistiques qui mettent à l'honneur les priorités françaises dans le grand plan d'investissement France 2030: 559 projets sur les 1.815 se focalisent ainsi sur "des segments prioritaires ciblés par France 2030" (numérique, santé, transition écologique), et un tiers dans des filières stratégiques, a détaillé une source proche du ministre délégué au Commerce extérieur.

Globalement, les créations d'établissements et les extensions sont équivalentes dans les chiffres publiés jeudi (47% et 45% des projets respectivement), et 73% des projets industriels sont focalisés dans des communes de moins de 20.000 habitants.

"Partout, y compris dans la ruralité, c'est attendu pour revitaliser ces territoires", a commenté Franck Riester.

Sans le nouveau mode de comptabilisation du rapport de Business France qui a intégré cette année des investissements liés à la numérisation ou à la décarbonation mais non générateurs d'emplois, le bilan pour 2023 culmine à 1.703 projets, légèrement inférieur à la moisson record de 1.725 projets enregistrée en 2022.

Concernant les projets industriels, le secteur automobile, la santé, les équipements mécaniques et l'agroalimentaire ont été en tête des projets d'investissements.

26 commentaires

  • 01 mars 11:00

    ceux qui se rejouissent sans comprendre que d'autres pays gardent au moins 51% des parts et laisse au moins 49% aux etrangers, sont vraiment des gens naifs ... a l'image du peuple de ce pays, des naifs ... mais bon ils applaudissent, et les moutons qui les suivent ... de plus ces investisseurs prennent de l'argent public a gogo .... et l'autre qui nous fait croire que tout cela arrive parce qu'il est beau et compétent ... c'est siderant ....


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