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La France est "très très en retard" sur les énergies renouvelables, fustige le régulateur de l'énergie
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/12/2021 à 13:44

"Ceux qui râlent" contre les énergies renouvelables mettent "en danger tous nos emplois, toute la France, toute l'Europe".

La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route officielle de la France, prévoit de doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017. ( AFP / PASCAL GUYOT )

La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route officielle de la France, prévoit de doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017. ( AFP / PASCAL GUYOT )

Le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) s'est emporté mardi 14 décembre contre "tous ceux qui râlent" contre l'éolien ou le solaire, responsables du retard pris par la France dans les énergies renouvelables.

"Sur les énergies renouvelables, je pense qu'on ne dit pas assez (...) qu'on est très en retard; on est très très en retard", a déclaré Jean-François Carenco lors du colloque annuel de l'Union française de l'électricité (UFE).

"Prenons conscience que c'est notre faute à nous, à force d'écouter tous ceux qui râlent en oubliant que l'énergie électrique, pour qu'on l'ait, c'est des milliers de morts dans les mines de charbon, c'est des dizaines, des centaines de villages engloutis", a-t-il dénoncé.

"Et maintenant (...) parce que quelqu'un dit 'c'est pas beau' on dit 'ah la la' ? Ça me tord les tripes. Parce que ça met en danger tous nos emplois, toute la France, toute l'Europe ", a jugé l'ancien préfet.

Opposition des riverains, des écologistes, des pêcheurs...

"Si on avait suivi la feuille de route des énergies renouvelables telle qu'elle était prévue il y a deux ans, on n'aurait pas de crise. Je pense qu'on n'aurait pas de crise si on avait 3 gigawatts de plus", a-t-il jugé, en allusion à la crise actuelle de l'énergie, dont les prix ont flambé.

Le développement des énergies renouvelables a en effet pris du retard en France, alors que le pays s'est fixé des objectifs ambitieux.La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route officielle de la France, prévoit de doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017.

Mais les projets font souvent face à des oppositions de riverains, de défenseurs du patrimoine ou de la biodiversité, ou encore de pêcheurs lorsqu'il s'agit de parcs en mer.

Les renouvelables ont aussi concentré les critiques d'une partie de la droite et de l'extrême-droite dans la pré-campagne pour la présidentielle de 2022. Xavier Bertrand, candidat malheureux à l'investiture LR, s'est plusieurs fois attaqué au développement des éoliennes dans sa région, les Hauts-de-France. Marine Le Pen (RN) envisage pour sa part de les "démonter".

26 commentaires

  • 14 décembre 17:52

    Avec le recul, on constate clairement qu'il eût été plus judicieux d'investir les dizaines de milliard d'€ de subventions (éolien + solaire) dans la construction d'une dizaine de nouveaux EPR au coût moindre que la tête de série de Flamanville. Sans même parler de la fermeture bêtement politique de Fessenheim...


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