Nicolas Sarkozy a donc appelé jeudi à Moscou les Occidentaux à rompre l'isolement de la Russie. Il a jugé globalement « plus positive que négative » l'action de Vladimir Poutine. « Entre nous, il faut choisir le rapprochement et le dialogue. La France et la Russie ont besoin de travailler ensemble », a déclaré le président du parti Les Républicains lors d'un discours devant les étudiants du MGIMO, le prestigieux institut des relations internationales de Moscou.
« Dans le monde qui est le nôtre, nous devons à tout prix éviter une nouvelle guerre froide », a ajouté l'ancien chef d'État, qui doit rencontrer dans l'après-midi le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence de Novo Ogarevo, près de Moscou. « Isoler la Russie n'a aucun sens », a martelé Nicolas Sarkozy en référence à la détérioration des relations entre Occidentaux et Russes dans la foulée de la crise ukrainienne. Commentant l'engagement russe, militaire et diplomatique en Syrie, il a estimé que la Russie était « incontournable » dans le règlement du conflit.
Le départ de Bachar n'est « pas un prérequis »
« L'action de Poutine au-delà de nos désaccords a été plus positive que négative », a-t-il souligné en réponse à une question d'un étudiant sur le bilan qu'il faisait de la présidence de Vladimir Poutine. « Les frappes aériennes ne peuvent suffire et ne suffiront pas » pour régler le conflit syrien, a par ailleurs souligné...
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