Alain Juppé a trouvé. S'il fallait un mot, une image, pour illustrer son concept d'identité heureuse, ce serait la Corse. « Ses paysages, ses couleurs, ses senteurs » (sic)? Une vraie carte postale ! « La Corse pourrait être une espèce de modèle pour l'identité heureuse », explique le candidat à la primaire des Républicains sous un tableau représentant Napoléon en costume de sacre. Les deux hommes sont nés le même jour, un 15 août : « Ça crée des liens ! » s'amuse Juppé. Alors, rien de plus normal à ce que le maire de Bordeaux ait été accueilli, mercredi 5 octobre, par des grognards en tenue dans l'escalier de l'hôtel de ville d'Ajaccio.
Le jeune maire, Laurent Marcangeli, un temps suspecté de rouler pour Nicolas Sarkozy (il l'a soutenu à la présidence de l'UMP en 2014), s'est rangé du côté de l'ex-Premier ministre dès le mois de février 2016. Il explique ce choix qui en a surpris plus d'un : « Sarkozy a été un ministre de l'Intérieur particulièrement actif ici, mais la Corse de 2007 n'est plus celle de 2016. » L'élu de 35 ans, qui ne connaissait pas Juppé avant de le rencontrer fin 2015, a été séduit par sa « vision » et son « projet réaliste ». « Sa méthode est la plus honnête, il ne fait pas de promesse qu'il ne sera pas en mesure de tenir, détaille Marcangeli. Il ne veut pas cacher quoi que ce soit aux Français au risque de déplaire. »
En terre sarkozyste
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