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La croissance a ralenti à 0,1% au 4e trimestre
information fournie par Reuters 13/02/2015 à 08:52

Euro banknotes coins and a calculator are placed on a currency graph and ticker in picture illustration taken in Zenica

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PARIS (Reuters) - La croissance de l'économie française a ralenti à 0,1% au quatrième trimestre 2014, un niveau conforme aux attentes, grâce à une hausse de la consommation des ménages comme des administrations et des exportations un peu plus dynamiques, selon les premiers résultats publiés vendredi par l'Insee.

L'institut a confirmé dans le même temps le niveau de croissance du troisième trimestre, +0,3%, ce qui fait que, sur l'ensemble de 2014, le produit intérieur brut de la France progresse en moyenne de 0,4%, tout comme en 2013 et 2012.

Trente-trois économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,1% du PIB de la France au 4e trimestre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,2%.

La Banque de France tablait également sur une hausse de 0,1% du PIB de la période octobre-décembre sur la base de ses enquêtes de conjoncture mensuelles.

Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin a rappelé que le gouvernement avait revu à la fin de l'été sa prévision pour l'année 2014 à 0,4%, contre 1,0% auparavant.

"C’est évidemment encore trop faible", a-t-il dit du chiffre définitif, "mais les conditions sont réunies pour permettre un redémarrage plus net de l’activité en 2015".

"Les derniers signaux économiques sont encourageants et confortent notre prévision de croissance de 1% en 2015", a-t-il ajouté, en soulignant que les chefs d’entreprise dans l'industrie manufacturière avaient revu récemment à la hausse leurs projets d’investissements pour l'année.

La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du quatrième trimestre a été positive de 0,1 point et celle de la variation des stocks négative de 0,2 point. Le commerce extérieur y a contribué positivement à hauteur de 0,1 point, du fait d'une progression des exportations plus forte que des importations.

Les dépenses de consommation des ménages ont résisté avec une hausse de 0,2% et celles des administrations publiques ont augmenté de 0,4%, indique l'Insee. Sur l'année, les premières ont progressé de 0,6%, après 0,3% en 2014, et les secondes, de 1,9% après 2,0%.

Mais l'investissement s'est contracté de 0,5%, un recul dû essentiellement aux ménages (-1,5%) du fait de la faiblesse persistante des achats immobiliers.

L'investissement des seules entreprises a reculé de 0,2% après avoir été stable au troisième trimestre.

(Yann Le Guernigou)

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