Si pour la plupart des candidats à la présidentielle américaine, la principale difficulté est d'être au final identifié par les électeurs, ce n'est certainement pas l'un des problèmes d'Hillary Clinton. Pendant les deux années qui ont précédé le lancement de la campagne pour les primaires aux États-Unis, on nous promettait une affiche Bush-Clinton. Une affiche avec un arrière-goût de dynastie, tant prisée par les Européens, tout autant qu'elle est rejetée par des Américains si soucieux d'égalité et de mêmes chances pour tous.
Le nom d'Hillary Clinton fait partie du paysage politico-médiatique américain depuis bien plus longtemps que les électeurs ne peuvent s'en souvenir : la petite Hillary Rodham est née au milieu d'une famille qui lui a inculqué des idées progressistes quant au rôle des femmes dans la société. Ils étaient pourtant républicains et méthodistes, ce qui l'a incitée à s'engager dans les rangs du parti conservateur au sortir de l'adolescence.
Sa rencontre avec Bill Clinton va changer tout cela et la femme qui sera aux côtés du nouveau gouverneur de l'Arkansas s'impliquera très fortement pour sortir cet État de l'ornière d'une éducation à la traîne, en comparaison avec les résultats observés dans le reste du pays. Devenue la première dame des États-Unis, c'est à la question de la protection sociale qu'elle consacre toute son énergie. À la fin du mandat de son mari...
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