Selon une étude de la Banque de France, "l'activité continue de résister" malgré un environnement difficile. Les auteurs signalent que cette prévision est incertaine puisque que le mois ne fait que débuter.
( AFP / VALENTINE CHAPUIS )
Une prévision optimiste. La Banque de France a anticipé mardi 9 août dans sa note mensuelle de conjoncture, que la France pourrait enregistrer une croissance "légèrement positive" au troisième trimestre dans le sillage d'un deuxième trimestre supérieur aux attentes. La note de conjoncture, fruit d'une enquête menée auprès de 8.500 entreprises et établissements entre fin juillet et début août , montre, selon l'institution, que "l'activité continue de résister" dans un environnement difficile.
Les données dont dispose l'institution sont pour l'heure très parcellaires mais elles suggèrent une stabilité du produit intérieur brut (PIB) en juillet par rapport au mois précédent. Celle-ci s'explique par une légère baisse de l'activité dans l'industrie et la construction , contrebalancée par une progression dans les services marchands, détaille la Banque de France dans son compte-rendu mensuel.
Des différences de prévision selon les secteurs
"Les premiers signaux suggèrent que cette stabilisation se poursuivrait en août", poursuit-elle, tout en soulignant que cette prévision est incertaine puisque que le mois ne fait que débuter , et en mettant en avant les contrastes selon les secteurs. L'ensemble des signaux économiques font dire à la Banque de France que la croissance pourrait être "légèrement positive" en variation trimestrielle au troisième trimestre.
Évolution trimestrielle du PIB français depuis le 4e trimestre 2018, selon l'Insee ( AFP / )
La croissance française avait retrouvé des couleurs sur l'ensemble du deuxième trimestre, progressant de 0,5 % selon une première estimation publiée par l'Insee fin juillet, et qui reste à confirmer fin août. Celle-ci s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance . Le gouvernement anticipe sur l'année 2022 une croissance de 2,5 %, un peu plus que l'Insee et le FMI qui tablent sur 2,3 %.
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