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La Banque d'Italie abaisse à 0,6% sa prévision de croissance pour 2024
information fournie par Boursorama avec AFP 15/12/2023 à 16:42

La Banque d'Italie a abaissé vendredi son estimation de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,6% contre 0,8% auparavant, en raison des "signes d'une faiblesse" de la conjoncture "plus prolongée" que prévu.

(photo d'illustration) ( AFP / GABRIEL BOUYS )

(photo d'illustration) ( AFP / GABRIEL BOUYS )

L'institution se montre ainsi nettement plus pessimiste que le gouvernement de Giorgia Meloni qui mise toujours sur une hausse du PIB de 1,2%.

"Après la légère hausse" de l'activité économique cet été, le PIB "devrait à nouveau stagner au cours du trimestre actuel", estime la Banque d'Italie.

La croissance devrait repartir progressivement l'an prochain, "soutenue par la reprise du revenu disponible et de la demande extérieure".

Après une chute du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie a connu une croissance de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, échappant ainsi à la récession technique.

Pour 2023, la Banque d'Italie a confirmé sa prévision de croissance de 0,7%. Elle table sur une hausse du PIB de 1,1% en 2025 et 2026.

La consommation des ménages, soutenue par "la reprise du pouvoir d'achat" dans un contexte de ralentissement de l'inflation, devrait croître de 1,3% en 2023, de 0,9% en 2024 et de 1,2% en 2025.

L'inflation devrait ressortir à 6% cette année, avant de ralentir à 1,9% en 2024 et 1,8% en 2025.

"L'environnement géopolitique reste l'un des principaux facteurs d'instabilité", pouvant engendrer "de nouvelles hausses des prix des matières premières" et "une détérioration de la confiance des ménages, entreprises et investisseurs", prévient toutefois la Banque d'Italie.

En hausse de 0,5% en 2023, les investissements devraient reculer de 0,1% en 2024, "freinés dans le secteur privé par la hausse des coûts de financement".

Les investissements ont surtout chuté dans la construction, en raison de la suppression d'un dispositif d'incitations fiscales très généreux, baptisé "superbonus" et censé rendre les logements moins énergivores.

L'impulsion donnée aux investissements par le plan de relance européen, dont l'Italie est la première bénéficiaire, devrait cependant "s'intensifier" dans les trois ans à venir, selon la Banque d'Italie.

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