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L'usine Goodyear d'Amiens ne sera pas reprise
information fournie par Reuters 28/11/2014 à 09:46

L'USINE GOODYEAR D'AMIENS NE SERA PAS REPRISE

L'USINE GOODYEAR D'AMIENS NE SERA PAS REPRISE

LILLE (Reuters) - Les négociations pour la reprise de l'usine de pneus Goodyear d'Amiens-Nord se sont achevées sans qu'un repreneur ait été trouvé, annonce vendredi le directeur des ressources humaines de Goodyear.

Le site a fermé en janvier, occasionnant la suppression de 1.143 postes et une majorité d'anciens salariés n'ont pas encore été reclassés.

"Je peux affirmer aujourd'hui que toute discussion avec un repreneur potentiel, y compris Titan, est terminée", dit Jean-Philippe Cavaillé, DRH de Goodyear, dans une interview au Courrier Picard.

"Nous avions trois objectifs : s'assurer que l'usine puisse être rouverte, que des emplois soient garantis, qu'une activité pérenne puisse se développer dans des conditions économiques raisonnables pour toutes les parties", ajoute-t-il.

"Nous n'avons pas réussi à trouver un terrain d'entente avec Titan et pouvons donc affirmer définitivement qu'il n'y aura pas de reprise du site", dit-il encore, confirmant que Goodyear avait repris contact avec l'américain Titan après l'échec des négociations menées en début d'année.

Le DRH assure que Goodyear est désormais concentré sur le reclassement des anciens salariés. Selon la direction, 85 personnes ont retrouvé un emploi, 40 ont créé une entreprise, 89 ont pris leur retraite et 250 sont en formation de reconversion.

Fin septembre, environ 400 personnes avaient manifesté à l'entrée de la zone industrielle Nord d'Amiens, à l'appel de la CGT, pour dénoncer l'absence de reclassement des ex-salariés.

(Pierre Savary, édité par Gregory Blachier)

6 commentaires

  • 28 novembre 18:17

    3-Ils fonctionnent en tout cas très bien indépendamment de leur manque de représentativité. Inutile de grandir pour s'enrichir ! À l'extrême, ils n'auraient guère besoin d'adhérents. Premier syndicat français, la CGT en compte 670. 000. Très loin des 2, 4 millions d'IG Metall, le syndicat allemand des «métallos». Nos syndicats touchent 4 milliards par an de la collectivité pour 8 % de syndiqués. Subventions à gogo, permanents par milliers, gabegie...


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