L'unité de l'UE s'impose face au risque extrémiste

information fournie par Reuters •10/03/2017 à 14:52

L'UNITÉ DE L'UE S'IMPOSE FACE AU RISQUE EXTRÉMISTE

BRUXELLES (Reuters) - L'unité des Européens et leur solidarité s'imposent pour enrayer le risque extrémiste, a déclaré vendredi François Hollande, interrogé à Bruxelles sur la force de Marine Le Pen dans les sondages à moins de deux mois de l'élection présidentielle.

Le président français s'exprimait à l'issue d'une rencontre des Vingt-Sept chefs d'Etat et de gouvernement pour préparer une déclaration commune, le 25 mars, à Rome, traçant l'avenir d'une Union fragilisée par le départ annoncé du Royaume-Uni.

Cette unité a été affectée jeudi par l'opposition, sans succès, du gouvernement polonais à la reconduction de Donald Tusk à la présidence du Conseil européen.

"Ce que j'attends de tous les Européens, les chefs d’Etat de gouvernement, c’est de bien faire comprendre pourquoi il faut faire l’Europe et de chasser les égoïsmes nationaux parce que si chacun vient ici chercher son seul intérêt, ce sera autant d’arguments pour les souverainistes, les nationalistes, les extrémistes pour plaider pour une sortie de l’Union européenne et de la zone euro", a dit François Hollande.

Les chefs d'Etat et de gouvernement français, allemand, italien et espagnol se sont prononcés lundi pour le développement de l'Europe dite à plusieurs vitesses, meilleure réponse selon eux, pour sortir l'Union du marasme. Cette solution fait cependant craindre aux pays de l'Est d'être laissés sur le bord du chemin.

Certains de ces pays, en particulier la Hongrie et la Slovaquie, sont parallèlement critiqués par leurs homologues européens pour leur refus d'accueillir des réfugiés qui perturbe la réponse commune élaborée face à la crise des migrants.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)