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L'Union européenne toujours divisée sur l'énergie nucléaire
information fournie par Reuters 04/03/2024 à 18:17

Une centrale nucléaire à Golfech, en France

Une centrale nucléaire à Golfech, en France

par Kate Abnett et Julia Payne

Les divisions de l'Union européenne sur l'énergie nucléaire se sont fait jour lundi à Bruxelles en marge de la réunion des ministres de l'Energie, avec d'un côté les partisans de l'atome emmenés par la France et de l'autre les défenseurs des énergies renouvelables comme l'Autriche et l'Allemagne.

Les deux camps ont arrêté leurs positions lors de réunions séparées avant le Conseil Energie.

Les 13 pays, dont la France, favorables à l'énergie nucléaire appellent à un renforcement des politiques européennes en la matière, soulignant que les récentes avancées obtenues à Bruxelles sur l'importance du nucléaire dans le mix énergétique doivent se traduire par des projets concrets et des investissements.

"Cet élan doit désormais être converti en un cadre européen complet et favorable au développement nucléaire, explorant les dimensions politiques essentielles, notamment le financement", a déclaré le groupe dans un communiqué conjoint.

La déclaration a été signée par la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la France, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède. L'Italie, présente à la réunion, n'a pas signé la déclaration.

L'Autriche et l'Allemagne ont pris quant à elles la tête d'un groupe 13 pays demandant à Bruxelles de promouvoir les énergies renouvelables.

Leur déclaration commune ne cite pas directement l'énergie nucléaire, mais selon des diplomates de l'UE, leur objectif est de favoriser les investissements dans les énergies renouvelables et les réseaux électriques plutôt que dans l'énergie atomique.

"Le financement devrait se concentrer sur les technologies rentables lorsque des objectifs communs existent", est-il précisé dans la déclaration signée par le Danemark, l'Estonie, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal et l'Espagne.

Chypre, la Lituanie et la Belgique - qui assure la présidence tournante de l'UE, un rôle qui permet typiquement à un pays de s'abstenir de prendre position - n'ont signé aucune des deux propositions. Les Pays-Bas ont quant à eux signé les deux déclarations.

(Reportage Kate Abnett ; version française Dagmarah Mackos)

3 commentaires

  • 05 mars 00:22

    L'Espagne, base arrière de l'Allemagne.
    Des relents de Charles Quint.


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