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L'Union européenne reste divisée sur l'élargissement du bloc
information fournie par Reuters 18/10/2019 à 10:14

L'UNION EUROPÉENNE RESTE DIVISÉE SUR L'ÉLARGISSEMENT DU BLOC

L'UNION EUROPÉENNE RESTE DIVISÉE SUR L'ÉLARGISSEMENT DU BLOC

BRUXELLES (Reuters) - La question de l'élargissement de l'Union européenne à l'Albanie et la Macédoine du Nord a donné lieu à des débats "longs et difficiles" entre les dirigeants des pays de l'UE jeudi soir à Bruxelles qui ne sont pas parvenus à se mettre d'accord, a indiqué vendredi une source diplomatique française.

"Les débats ont été longs et difficiles", a dit cette source. "Aucun texte sur ce sujet n’a été agréé car il n’existe pas d’accord pour ouvrir des négociations d'adhésion."

L'issue des discussions n'est pas une surprise tant les débats avaient déjà été houleux en début de semaine entre les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit et les prises de parole, notamment françaises, très claires quant à leur opposition à l'ouverture à ce stade de négociations avec Tirana et Skopje, candidats respectifs depuis 2014 et 2005.

Contrairement à l'immense majorité des pays du bloc, une poignée d'Etats membres, au premier rang desquels la France, estiment que ni l'UE ni les pays candidats ne sont prêts à cet élargissement - le premier depuis l'intégration de la Croatie en 2013.

"Il semble nécessaire qu'avant de passer l'étape suivante, à savoir l'annonce d'ouverture de négociations, de s'assurer que l'intégralité des réformes demandées s'applique", souligne une source française. "Comment voulez-vous ensuite avoir un processus crédible?"

"Il n'y a rien de nouveau dans nos demandes", insiste cette source, qui dément tout "isolement" de Paris sur cette question en évoquant une position partagée également par les Pays-Bas et le Danemark concernant Tirana.

Signe des divisions persistantes, l'Union européenne avait déjà été contrainte en juin de différer sa décision, promettant une réponse "claire" "au plus tard en octobre".

Pour tenter de débloquer la situation, certains Etats membres avaient suggéré mardi de séparer les deux candidatures et de donner le feu vert à la Macédoine du Nord, compte tenu de l'accord qui a mis un terme à sa querelle diplomatique de près de 30 ans avec la Grèce, et d'attendre pour l'Albanie.

"Il manque des choses en Macédoine du Nord, ils le reconnaissent, il manque des choses en Albanie, ils le reconnaissent, donc je ne vois pas comment on prendrait la décision de dire que pour certains ça passe et pour d'autres ça ne passe pas", estime la source française. "Ça ne veut pas dire que les Macédoniens n'ont pas fait d'efforts monstrueux mais nous ne voulons pas abandonner l'un ou l'autre des pays."

(Marine Pennetier, édité par Jean-Stéphane Brosse)

2 commentaires

  • 18 octobre 15:11

    Ha oui , on verse pas assez aux pays mafieux, allez encore un peu plus .... heureux qui comme les Brits ......


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