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L’Olympique lyonnais à capo ouvert
information fournie par So Foot 04/09/2023 à 19:06

L’Olympique lyonnais à capo ouvert

L’Olympique lyonnais à capo ouvert

La large défaite de l'Olympique lyonnais face au Paris Saint-Germain (1-4) a été rapidement reléguée au second plan par le discours lunaire du capo des Bad Gones adressé directement aux joueurs. Si les remontrances paraissent logiques après un début de saison catastrophique soldé par une dernière place en Ligue 1, une telle prise de parole n'arrange rien à la situation.

Après l’humiliation subie par le Paris Saint-Germain dimanche soir (1-4), les Lyonnais ont été convoqués pour se faire réprimander. Par Laurent Blanc et John Textor ? Non, c’est le capo des Bad Gones qui a décidé de prendre la parole pour gronder « ses » joueurs. Sous les caméras et micros de Prime Video, la scène est surréaliste entre un virage nord passif-agressif et des joueurs médusés. Après avoir couru 90 minutes derrière le ballon, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont dû faire face à leurs supporters et à la banderole : « S’il existe encore des leaders dans ce vestiaire, ils n’ont plus le droit de se taire. » Dernier de Ligue 1 après quatre journées, l’Olympique lyonnais est bien loin de son rang. Les abonnés du virage nord – et de l’ensemble du Groupama Stadium – ont évidemment de sacrées bonnes raisons d’en vouloir à l’effectif devant chaque prestation, mais doivent-ils pour autant s’autoproclamer gardiens du temple ?

Brassage d’air

Malgré les quatre buts encaissés en première période, les tribunes lyonnaises ont continué de donner de la voix jusqu’au coup de sifflet final. Histoire de montrer que les supporters, eux, ne lâcheront jamais rien. « Sans nous le club n’est rien » , peut-on souvent entendre aux abords des stades. Avec l’apathie ambiante dans les rangs de l’équipe de Laurent Blanc, la maxime ne semble pas erronée. En prenant la parole, lunettes vissées sur le crâne et vociférant dans le micro, le capo des Bad Gones avait la volonté de fédérer un groupe, mais le management par la peur ne fonctionne pas toujours. Surtout, l’objectif paraît difficile à atteindre quand le collectif paraît plus proche d’abdiquer que de se révolter au fil des semaines et que le président lui-même n’est pas présent au stade.…

Par Enzo Leanni pour SOFOOT.com

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