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L'Iran, pays schizophrène
information fournie par Le Point 08/05/2015 à 09:57

"Nous n'emprisonnons pas les gens pour leurs opinions" en Iran. L'annonce vient de Mohammad Javad Zarif, le souriant ministre des Affaires étrangères, chargé du dossier du nucléaire. Interrogé par le journaliste Charlie Rose sur le cas du reporter américano-iranien Jason Rezaian, emprisonné en Iran depuis neuf mois, le chef de la diplomatie iranienne a balayé les critiques, répondant que les "gens qui commettent des crimes et qui violent les lois d'un pays ne peuvent se cacher derrière le journalisme ou l'activisme politique". Correspondant du Washington Post à Téhéran depuis 2012, Jason Rezaian était pourtant apprécié pour ses articles relativement mesurés sur la réalité du pays. D'après son avocate, le binational, qui souffre de nombreux ennuis de santé depuis son incarcération, doit bientôt être jugé pour "espionnage" et "collaboration avec des gouvernements hostiles", autrement dit les États-Unis. Son cas révèle en tout cas les limites de l'ouverture prônée par le président "modéré" Hassan Rohani, qui a permis un rapprochement inédit entre l'Iran et les États-Unis. Et offre une nouvelle illustration de la dramatique dégradation des droits de l'homme en République islamique, à des lieues du discours conciliant du gouvernement iranien sur la scène internationale. Rien que l'année dernière, les autorités iraniennes ont exécuté 753 personnes, dont la moitié pour trafic de drogue, soit le taux d'exécutions le plus...

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