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L'Espagne séduite par son roi
information fournie par Le Point 20/06/2015 à 17:21

Vendredi, un an jour pour jour après son couronnement, Felipe VI a tenu à ce qu'aucune cérémonie fastueuse n'ait lieu. Ni photo de famille grandiloquente, ni cortège imposant, ni discours pontifiant. Le 19 juin 2014, jour historique pour la jeune démocratie espagnole, ce quadra au physique de basketteur se substituait à son père Juan Carlos, monarque choisi par Franco, désormais sénile et éclaboussé par plusieurs scandales.

L'austérité qui était à l'oeuvre en ce jour anniversaire est à l'image de ce qu'a été le début de règne de Felipe VI, barbe poivre et sel, 47 ans, l'allure d'un monarque à la fois chaleureux et distant : une tentative de se rapprocher des Espagnols qui, ces dernières années, considèrent la monarchie comme une de ces institutions ayant perdu tout crédit, et une bonne partie de sa légitimité. En cause, outre les faux pas de Juan Carlos (notamment surpris dans une partie de chasse clandestine en Afrique), une affaire de détournement de fonds publics dans laquelle sont impliqués Cristina, la soeur cadette de Felipe VI, et son époux Iñaki Urdangarin.

Depuis un an, le jeune monarque n'a pas fait de quartier avec la corruption et l'opacité. Sous son égide, les comptes de la royauté sont désormais transparents, son salaire a été abaissé de 20 % ; l'infante Cristina et Urdangarin sont non seulement absents des cérémonies officielles, mais ils ont été exclus de la famille royale. La semaine dernière, pour...

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