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L'économie argentine s'est contractée en 2023 de -1,6%
information fournie par Boursorama avec AFP 23/02/2024 à 09:14

( AFP / FABRICE COFFRINI )

( AFP / FABRICE COFFRINI )

L'économie argentine a connu un recul de -1,6% en 2023, une contraction de l'activité venant après deux années de croissance, et qui devrait encore s'accentuer en 2024 à court terme sous l'effet des mesures d'austérité du gouvernement Milei.

L'activité économique a reculé de 3,1% en décembre par rapport au mois précédent, le pire résultat en six mois, selon l'Estimation mensuelle d'activité publiée jeudi par l'Institut national de la Statistique (Indec).

Sur les 12 mois de 2023, le recul de l'économie s'établit à -1,6% pour la troisième économie d'Amérique latine. Auparavant, deux années de rebond post-pandémie, avaient vu l'Argentine enregistrer 10,3% de croissance en 2021, puis 5,2% en 2022.

Industrie manufacturière, commerce de gros et de détail, services financiers, sont parmi les secteurs qui ont contribué à la chute de l'activité en décembre, selon l'Indec.

Cette pente récessionniste devrait s'accentuer cette année: il y a trois semaines le Fonds monétaire international (FMI), qui anticipait auparavant un rebond de l'Argentine en 2024, à +2,8% de croissance, a fortement révisé ses prévisions et s'attend désormais à une récession de -2,8%, avant une reprise en 2025.

L'Argentine, selon le FMI, devrait ainsi être le seul pays du G20 en récession en 2024.

En cause, selon le Fonds: "l'important ajustement politique en cours pour restaurer la stabilité macroéconomique" du pays, structurellement endetté et étranglé par une inflation à 254% en interannuel. Le FMI a salué à plusieurs reprises le plan "ambitieux" de l'administration Milei.

Dévaluation de plus de 50%, libération des prix, réduction drastique des dépenses publiques: le président ultralibéral Javier Milei, a prévenu, dès le début de sa présidence en décembre, de "mois difficiles" en 2024 et d'une "stagflation" (stagnation de l'activité accompagnée + inflation) lors d'une phase de thérapie de choc, avant de voir l'inflation maîtrisée et l'économie redémarrer.

Le gouvernement revendique déjà des résultats, avec en janvier un excédent budgétaire, le premier mensuel depuis 12 ans.

La N.2 du FMI, Gita Gopinath était mercredi et jeudi en Argentine, où elle a dit avoir eu une "excellente" réunion avec Javier Milei.

Le Fonds suit avec Buenos Aires un programme de restructuration de la dette de 44 milliards de dollars contractée en 2018 par l'Argentine auprès de l'institution.

1 commentaire

  • 23 février 13:16

    Ultra-libéral ne veut rien dire. C’est un terme péjoratif employé en politique, surtout en France.
    Cela fait deux mois que M Milei est président laissez lui le temps d’appliquer son programme voté par 56 % des Argentins.
    Occupez-vous de B Le Maire qui ne sait rien en économie et des dépenses inconsidérées du président.


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