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L'Assemblée vote la poursuite du plan de relance
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/11/2021 à 11:47

Les oppositions ont critiqué du "saupoudrage" et un manque de lisibilité.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à l'Assemblée, le 2 novembre 2021. ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à l'Assemblée, le 2 novembre 2021. ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

L'Assemblée nationale a voté mardi 2 novembre la poursuite du plan de relance post-Covid de 100 milliards d'euros en 2022, dans l'attente du plan d'investissement France 2030, malgré les critiques des oppositions. 12,9 milliards d'euros ont notamment été inscrits en crédits de paiement en 2022. Le gouvernement comptabilise également au titre de son plan d'autres lignes budgétaires comme celle de la baisse des impôts de production des entreprises.

Quelque 55 milliards ont déjà été engagés, s'est félicité le ministre de l'Économie Bruno Le Maire devant les députés, saluant la "rapidité" de ce plan et sa "souplesse". "Des fonds ont bien marché" comme MaPrimRenov', une aide à la rénovation énergétique pour les particuliers, et "il a fallu remettre des crédits", a souligné le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM), se félicitant de crédits "boosters de croissance". "L'effet de levier sur l'économie ne me paraît pas à la hauteur de l'effort de l'État", a nuancé le président de la commission des Finances Éric Woerth (LR).

Un "manque de lisibilité"

À l'unisson, droite et gauche ont pointé "un manque de lisibilité flagrant", du "saupoudrage" et un "enchevêtrement des plans", avec le démarrage dès 2022 de "France 2030", le plan d'investissement annoncé par Emmanuel Macron. "Il sonne comme une avancée positive mais aussi un désaveu de votre premier plan de relance", a cinglé la cheffe de file des députés socialistes Valérie Rabault.

Communistes et insoumis ont demandé la fin des "chèques en blanc" aux entreprises sans contreparties. Charles de Courson (Libertés et territoires) a repris les réserves du comité d'évaluation du plan de relance, présidé par Benoît Coeuré, qui a souligné récemment son efficacité mais parfois au détriment de la qualité de certains projets. "La politique du chiffre vous a guidés, il faut rectifier en 2022", a plaidé le député.

Récusant tout "saupoudrage" et louant la "simplicité" du plan, Bruno Le Maire a par ailleurs cherché à rassurer sur le déficit engendré. Avec la croissance prévue à 6,25% "au moins" en 2021, "l'État pourrait engranger des recettes fiscales supplémentaires" mais si c'était le cas, "elles iraient à la réduction du déficit et de la dette", a-t-il martelé.

Les députés ont en outre adopté mardi soir les crédits de la mission "plan d'urgence", créée au début de la crise pour le soutien aux entreprises et ménages. Elle sera dotée de seulement 200 millions d'euros pour l'achat de masques.

6 commentaires

  • 03 novembre 19:12

    Je n'ai pas tout compris : dois-je être bête ? 85% des personnes à risque vaccinées. Donc, si je sais encore compter 15% à risque non vaccinées ... au bout de 12 mois de "tergiversations" !!! il faudrait tout de même que le gamin se remue le popotin !!!!


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