Barack Obama a bouleversé son agenda, jeudi 8 janvier, pour venir signer à l'ambassade de France à Washington le livre de condoléances ouvert en hommage aux victimes de la tuerie perpétrée dans les locaux de Charlie Hebdo . Il avait déjà, la veille, exprimé son émotion et son soutien à la France. Et proposé à Paris les services de ses agences de renseignements. John Kerry, le très francophile et francophone secrétaire d'État, n'a pas été en reste. Plusieurs dessinateurs américains couronnés par le prix Pulitzer ont exprimé leur émotion après la tuerie de Charlie Hebdo . "Ces caricaturistes sont des héros", a déclaré l'un d'entre eux. Mais c'est la "une" de USA Today , le quotidien national le plus diffusé aux États-Unis, qui est la plus marquante. Ce journal ne s'adresse pas seulement aux érudits de la côte Est, mais à l'ensemble du pays, souvent peu averti de l'actualité européenne. Sur une pleine page, une immense photo du rassemblement place de la République surplombe le gros titre : "Je suis Charlie", en français dans le texte. Un pari sur la solidarité de l'Américain moyen, qui ne parle pourtant pas la langue de Molière. Et, en caractères gras, une des citations les plus connues de Stéphane Charbonnier, allas Charb, assassiné dans la tuerie : "Je préfère mourir debout que vivre à genoux." CNN a dépêché des reporters dans l'Oise et dans l'Aisne, pour raconter, avec l'accent des westerns, la...
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