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L'Agence mondiale antidopage reste "profondément sceptique" à l'égard de la Russie
information fournie par Reuters 12/03/2024 à 14:08

Le président de l'Agence mondiale antidopage, Witold Banka

Le président de l'Agence mondiale antidopage, Witold Banka

par Cecile Mantovani

Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a déclaré mardi qu'il restait sceptique et préoccupé par la lutte contre le dopage de la Russie alors que certains de ses athlètes se préparent à concourir sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris 2024.

S'exprimant à l'occasion de la conférence annuelle de l'AMA à Lausanne, le président de l'instance Witold Banka a déclaré qu'il avait reçu de nombreuses questions de la part d'athlètes inquiets au sujet des Russes qui pourraient participer aux Jeux de Paris.

"Ce que je peux vous dire, c'est qu'ils restent tous sujets à des contrôles", a-t-il dit.

Witold Banka a expliqué que l'Agence de contrôles internationale (ITA) et les différentes fédérations sportives internationales collectaient des échantillons auprès des athlètes russes, ainsi que de ceux qui s'entraînent ou participent à des compétitions à l'étranger.

Il a ajouté que l'agence russe antidopage RUSADA effectuait également le nombre requis de tests et que tous les échantillons étaient transférés à des laboratoires accrédités par l'AMA à l'extérieur du pays.

"Malgré cela et compte tenu de l'histoire, l'AMA reste profondément sceptique et inquiète en ce qui concerne la Russie", a déclaré Witold Banka.

"Nous devons rester vigilants et ne négliger aucun détail pour nous assurer que toute l'éducation et tous les tests nécessaires ont été effectués avant Paris."

Depuis des années, la Russie est impliquée dans des scandales de dopage qui ont contraint ses athlètes à ne plus pouvoir concourir sous leur drapeau et leurs couleurs nationales.

Bien que la Russie ait reconnu certaines lacunes dans son dispositif antidopage, elle nie avoir mis en place un "dopage d'État".

Les Russes et les Biélorusses ont été interdits de compétitions internationales à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, pour laquelle la Biélorussie a servi de base arrière.

Le Comité international olympique (CIO) avait ensuite publié une série de recommandations à destination des fédérations sportives internationales afin de permettre leur réintégration.

Les athlètes russes et biélorusses neutres concourront sans drapeau, emblème ni hymne national. Les athlètes qui soutiennent activement la guerre en Ukraine ou qui sont sous contrat avec l'armée russe ou biélorusse ne sont pas éligibles.

Les athlètes russes et biélorusses présents sous bannière neutre ne défileront pas lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques et ne verront pas leurs médailles comptabilisées au tableau des médailles, a annoncé le Comité international paralympique (IPC) le 6 mars dernier.

Leur participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet prochain, n'est pas encore décidée.

(Reportage de Cécile Mantovani, rédigé par Gabrielle Tétrault-Farber, version française Vincent Daheron, édité par Kate Entringer)

1 commentaire

  • 12 mars 14:30

    Tout le monde le sait, il n'y a que la Russie qui utilise le dopage :-))))


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