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KPMG envisage de fusionner ses branches britannique et suisse pour doper sa croissance
information fournie par Boursorama avec AFP 07/12/2023 à 13:51

Le cabinet d'audit KPMG a indiqué jeudi envisager la fusion de ses branches du Royaume-Uni et de Suisse pour doper sa croissance et ses bénéfices, mais les discussions n'en sont qu'à un stade précoce, a précisé un porte-parole à l'AFP.

( AFP / JOHN MACDOUGALL )

( AFP / JOHN MACDOUGALL )

"Nous avons entamé des conversations avec notre société suisse pour explorer comment une collaboration plus étroite apporterait de plus grands avantages à nos clients, à nos collaborateurs et à nos associés", explique Jon Holt, directeur général de KPMG au Royaume-Uni, dans une déclaration transmise à l'AFP.

"Ensemble, nous pourrions croître plus rapidement, être plus rentables et le faire de manière durable", a affirmé le dirigeant.

Le rapprochement "donnerait davantage de pouvoir collectif pour investir, créer de nouveaux services pour nos clients et offrir à nos collaborateurs des opportunités de carrière significatives à l'échelle mondiale", a-t-il ajouté.

KPMG emploie plus de 2.600 personnes en Suisse et 17.000 personnes au Royaume-Uni.

Les associés des deux sociétés seront consultés sur les détails de la fusion, et un vote sur le projet devrait avoir lieu l'année prochaine, a précisé jeudi le Financial Times, citant une source proche du dossier.

KPMG a vu sa réputation ternie dernièrement par une série d'amendes au Royaume-Uni, l'autorité britannique du secteur (FRC) épinglant notamment des manquements graves dans ses audits du groupe de construction Carillion, qui a fait faillite en 2018.

Le cabinet a notamment écopé en octobre d'amendes totalisant 21 millions de livres (24 millions d'euros), un record dans le secteur, pour "des manquements importants et graves" dans cette affaire.

KPMG avait déjà dû payer l'an dernier une amende de 14,4 millions de livres (16,8 millions d'euros) pour avoir fourni des informations fausses au régulateur, toujours dans le cadre de ce dossier.

Le cabinet a par ailleurs conclu en février dernier un accord amiable, dont le montant n'a pas été dévoilé, dans le cas d'une plainte à 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) au nom des créanciers du groupe de construction.

Le secteur de l'audit au Royaume-Uni est dans le collimateur du gouvernement, pointé pour n'avoir pas vu venir des faillites emblématiques ces dernières années. Une réforme attendue de la réglementation de la part du gouvernement se fait toujours attendre.

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