
Kolo Muani, profession sauveur
Au sein d'une attaque totalement apathique malgré la nouvelle formule tentée par Didier Deschamps, Randal Kolo Muani a eu un grand mérite : être décisif. Dans cet Euro, c'est déjà beaucoup pour les Bleus.
« Kolo, c’est Kolo. C’est beau ! » Hilare au micro de TF1, Didier Deschamps ne pouvait que se féliciter de la réussite de son supersub préféré au coup de sifflet final de la qualification acquise contre la Belgique. Quelques instants plus tôt, l’attaquant parisien s’en allait gratter une faute d’Orel Mangala le long de la ligne de touche au terme d’une dernière course, histoire de faire respirer une bonne fois pour toutes les supporters tricolores ayant fait le déplacement à Düsseldorf. Le seul – mince – rayon de soleil au sein d’une attaque encore à la peine.
Le héros de tout un peuple
Jusqu’à cette 85 e minute et le but de la délivrance, l’encéphalogramme français était resté terriblement plat. C’est tout juste si Antoine Griezmann avait timidement sollicité Koen Casteels en tout début de partie, puis Aurélien Tchouaméni (qui s’y sera repris à quatre reprises pour régler la mire). Deux malheureux tirs cadrés sur dix-neuf et l’impression que ces Bleus peuvent ronronner pendant des heures sans jamais montrer la moindre intention d’accélérer pour faire mal à l’adversaire. Mais ça, c’était avant cette action une nouvelle fois chaotique, conclue avec beaucoup de réussite par Randal Kolo Muani. Sans faire une entrée fracassante, l’éternelle énigme parisienne s’est mué en héros pour propulser l’équipe de France en quarts de finale, un an et demi après avoir déjà soulagé l’Hexagone dans une demi-finale de Coupe du monde irrespirable contre le Maroc.…
Par Tom Binet pour SOFOOT.com
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