L'histoire se répète dramatiquement en Irak, en dépit des bombardements américains. En juin dernier, l'armée irakienne abandonnait uniformes et véhicules en fuyant la ville de Mossoul assiégée par les djihadistes de l'organisation État islamique (EI). Or, la scène s'est reproduite à l'identique dimanche lorsque trente soldats irakiens ont délaissé leur camp près de la ville de Hit, l'un des derniers bastions du gouvernement dans la province d'Al-Anbar (ouest de l'Irak). "On peut dire que 85 % d'Al-Anbar est sous contrôle de l'EI", a déclaré à l'Agence France-Presse Faleh al-Issawi, numéro deux du conseil provincial, qui prévient : "Si la situation continue d'évoluer dans la même direction, sans intervention de forces terrestres étrangères dans les dix jours, alors la prochaine bataille se déroulera aux portes de Bagdad."Derrière le drame qui frappe Kobané, ville syrienne où les djihadistes font plier les combattants kurdes malgré les bombardements américains, l'organisation État islamique avance inexorablement ses pions en direction de la capitale irakienne. Comment un tel scénario est-il possible alors que les Américains bombardent les positions djihadistes depuis maintenant deux mois ? "Les frappes de la coalition ont détruit beaucoup de cibles djihadistes qui étaient statiques", confie une source diplomatique européenne. "Mais elles sont aujourd'hui arrivées au bout des cibles identifiées, et il faut en trouver d'autres."Limite...
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