Avec quelques condisciples du PS (Valérie Rabault, Alexis Bachelay, Yann Galut), Karine Berger a fondé Cohérence socialiste, un mouvement qui préconise, notamment, une forte présidentialisation du régime. Entretien sur la Ve République. Le Point : Le Sénat est au centre des attentions depuis quelques jours. Vous proposez de réduire le nombre de sénateurs à 100. Que répondez-vous à ceux qui préconisent sa suppression pure et simple ? Karine Berger : Surtout, gardons le bicamérisme ! Sinon l'Assemblée nationale se retrouvera en tête à tête avec un Conseil constitutionnel, certes utile, mais qui s'approprie d'année en année, depuis la réforme de 1974, un peu plus de terrain sur la souveraineté législative. Même si je suis fascinée par la précision du préambule de la Constitution de 1946, je pense que la jurisprudence constitutionnelle ne peut pas remplacer la volonté des chambres de la représentation nationale. Nous proposons un Sénat qui envoie un nombre fixe d'élus par région, comme le Sénat américain, et qui soit vraiment la voix des territoires français d'aujourd'hui. Avec un mode de scrutin moderne : élections à la proportionnelle au suffrage universel direct, sur des listes régionales, à mi-mandat présidentiel. François Hollande s'est engagé à introduire une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif. Quelle est la juste ...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer