Alain Juppé ne veut pas vendre du « rêve », mais une « vision ». Il ne veut pas « un vote de rejet », mais « un vote d'adhésion ». Aux petites phrases et à la politique spectacle, il a opposé le sérieux de sa méthode sur le plateau du Supplément de Canal+. « Je crois en la France, a déclaré Alain Juppé. Je crois que la France de 2030 peut être meilleure que la France d'aujourd'hui. (...) Je ne veux pas d'un vote de rejet parce qu'on en a marre de ceux qui sont là, je veux un vrai vote d'adhésion. (...) Je ne suis pas pessimiste et je me bats matin, midi et soir contre le déclinisme et le pessimisme », a-t-il assuré.
Et l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac a une ambition : « faire basculer le climat de défiance généralisé » dans « la confiance ». La méthode : annoncer la couleur et s'y tenir, soit l'inverse de François Hollande en 2012 : « Qu'est-ce que François Hollande a dit (aux électeurs, NDLR) en 2012 : Je vais me battre contre la finance . Et qu'est-ce qu'il fait aujourd'hui : à peu près le contraire », a asséné Alain Juppé. Lui « [prendra] des mesures rapides, « préparées » et « annoncées avant l'élection ». « Il faudra y aller et surtout gouverner vraiment, avec des ministres qui font leur job plutôt que d'être en permanence sur les plateaux de télévision ».
Deux mesures pour l'emploi aux airs de déjà-vu
Une allusion à Emmanuel Macron ? Probable,...
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