Pour son séjour antillais du 3 au 9 avril, Alain Juppé, candidat déclaré à la primaire de la droite, n'a pas lésiné sur le programme des festivités. À chaque heure ou presque sa réjouissance. Pas question de perdre une minute ! Car, même s'il sort vainqueur du scrutin du 27 novembre prochain, il est peu probable que le maire de Bordeaux refasse les neuf heures de vol en direction des Antilles. « Ce genre de déplacement est très chronophage », lâche discrètement un membre de son équipe. Alors, pour rentabiliser au maximum sa présence sur le sol antillais, quelques heures à peine après son arrivée à l'aéroport Felix-Éboué de Cayenne, le favori des sondages, est entré en piste devant quelque 130 électeurs des DOM-TOM pour un meeting minimaliste.
Le nom de la salle réservée pour l'occasion à l'hôtel Royal Amazonia, en périphérie de la ville, était prometteur : Flamboyant. L'introduction du responsable de la primaire des Républicains en Guyane également. « Nous avons un proverbe guyanais qui dit que lorsqu'un troupeau va traverser une rivière, c'est le premier qui boit l'eau de bonne qualité, pour les autres il ne reste que la boue. » Rires timides dans la salle. Défilé rapide à la tribune du maire juppéiste de Saint-Laurent-du-Maroni et du patron des Républicains guyanais. Puis, Alain Juppé peut entamer son discours.
Ambassadeur de la primaire
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