Julian Assange sort une nouvelle fois de son silence. Le cofondateur de WikiLeaks, réfugié depuis juin 2012 à Londres au sein de l'ambassade de l'Équateur, est épuisé. Dans un entretien exclusif accordé à la RTS (Radio télévision suisse), il confie sa douleur d'être séparé de ses proches : "C'est quelque chose qui est difficile pour moi, mais encore plus difficile pour mes enfants... Mais si vous croyez en quelque chose, il faut en payer le prix." Activement recherché par les États-Unis, Julian Assange ne croit plus à un possible arrangement qui lui permettrait d'échapper à la justice américaine. Particulièrement si Hillary Clinton accédait à la Maison-Blanche : "Un arrangement avec les États-Unis si Hillary est élue est très peu probable. Elle était secrétaire d'État pendant notre grand conflit. [...] C'est quelqu'un qui est de nature guerrière." "La France a un rôle important à jouer pour l'indépendance européenne"Au micro cette fois d'Europe 1, Julian Assange a rappelé son intention de faciliter l'accès à des données censurées : "Je m'efforce de faire en sorte que les êtres humains aient accès à des informations auxquelles ils n'ont pas autrement accès habituellement. Ce sont des informations qui sont censurées. Ce sont des informations qui sont précieuses pour nous permettre de mieux comprendre notre environnement. L'accès à ces informations est essentiel." Pour le cybermilitant australien, il est impossible ou...
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