"Il a dormi sur place, c'est un exploit !" Le député qui glousse en prononçant ces mots résume bien l'étonnement qui a saisi les parlementaires après l'annonce de la venue de Nicolas Sarkozy à Reims les 23 et 24 septembre. Quelques-uns avaient certes imaginé qu'il ferait le déplacement le mercredi ou le jeudi, mais aucun n'avait envisagé un tel investissement. Deux discours en deux jours, l'un devant les militants, l'autre devant les parlementaires, un dîner avec ces derniers ? à la table de François Fillon, s'il vous plaît ! ? suivi le lendemain d'une participation au traditionnel déjeuner, l'ancien président n'a pas ménagé ses efforts pour apparaître comme le chef de la droite, soucieux de l'unité du mouvement et des prochaines élections régionales.
Quelques minutes après les frugales agapes de cette seconde journée parlementaire, Sarkozy file docilement s'installer sur la scène de la salle Clovis du Palais des congrès pour écouter les discours des présidents de groupes, Bruno Retailleau et Christian Jacob, et celui du président du Sénat, Gérard Larcher. Les élections régionales en ligne de mire, tous appellent à l'union et à la mise entre parenthèses des ambitions individuelles. "Osons le nous !" résume Christian Jacob.
"J'ai fait le choix de l'unité"
Quand il prend enfin la parole devant cet auditoire si particulier qu'est un public entièrement composé de députés et de sénateurs, il entonne le même...
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