Six ans. Cela faisait six ans que la Ville sainte n'avait pas été frappée de la sorte. Mardi matin, quatre rabbins et un policier israélien ont été sauvagement tués dans une attaque perpétrée au hachoir et au pistolet contre une synagogue ultraorthodoxe de Har Nof, à Jérusalem-Ouest. Les photos des corps ensanglantés, diffusées par la police israélienne, ont saisi d'effroi toute une population qui se croyait épargnée par le fléau du terrorisme, grâce au "mur de séparation" avec la Cisjordanie, mais aussi - et elle le sait moins - par l'intense collaboration entre la police israélienne et les forces de sécurité palestiniennes de Mahmoud Abbas.
Les auteurs de l'attentat, Oudaï et Ghassan Abou Jamal, deux jeunes cousins palestiniens pères de plusieurs enfants, ont été abattus peu après par la police israélienne. Revendiqué par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation nationaliste marxiste, le massacre a été salué d'emblée par le Hamas et le Jihad islamique, qui y ont vu une réponse au suicide de Youssef Ramouni, un conducteur de bus palestinien de Jérusalem, retrouvé mystérieusement pendu dans son véhicule dimanche soir. En outre, les deux mouvements islamistes ont appelé les Palestiniens à la "poursuite des opérations".
Un mois de violences
Première attaque contre un lieu de culte à Jérusalem, l'attentat contre la synagogue fait suite à un mois de violences anti-israéliennes en Israël...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer