L'Académicien Jean-Marie Rouart, invité d'Audrey Crespo-Mara sur LCI à l'occasion de la publication de Ne pars pas avant moi (éd.Gallimard), commente la semaine politique. Audrey Crespo-Mara : Appréciez-vous l'humour Montebourg qui sort une "cuvée du redressement" ? Jean-Marie Rouart : Je trouve que la crise devrait dissuader les hommes politiques de faire de l'humour ! Les gens souffrent beaucoup, il doit y avoir un sérieux, une gravité. Je n'apprécie pas tellement cette façon un peu désinvolte, un peu dandy, d'aborder la politique. Marine Le Pen applaudit Arnaud Montebourg. En début de semaine, on a vu un bloc se dessiner : extrême droite et gauche de la gauche... Cela a un nom : c'est le populisme ! C'est ce populisme qui fait qu'on dit demain on rase gratis , on fait des promesses qui d'ailleurs, pardon, ont été un peu les promesses du candidat Hollande. À l'Économie, on passe de Montebourg à Macron, ancien banquier de chez Rothschild. Là, au moins, c'est clair... Oui évidemment, ses antécédents vont un peu faire de lui un symbole, le symbole absolu du social-libéralisme ! Mais en même temps, c'est un homme très compétent. C'est un peu l'électrochoc vis-à-vis des socialistes ! Il y a un principe de réalité et, de ce point de vue, le nouveau gouvernement est sur la bonne voie. Il essaie de rattraper la réalité. Évidemment, c'est un peu tard, on peut se demander pourquoi Hollande ne l'a pas fait plus...
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