Le mouvement Génération citoyens créé il y a maintenant trois mois par l'ex-président et les « frondeurs » de Nous citoyens, s'appuie sur une idée fondamentale : intégrer les citoyens à la décision politique. Arrêter de distinguer « société civile » et classe politique, peuple et élite, en « haut » et en « bas ». Et pour cela, il faut aussi responsabiliser les citoyens, d'après Jean-Marie Cavada.
Génération citoyens compte bien se confronter aux urnes : les régionales en décembre, puis les législatives en 2017 et même les européennes en 2019. Mais en évitant surtout de rentrer dans une logique de parti. Les partis politiques, que l'ancien journaliste appelle « machines à campagne », flattent les ambitions personnelles et déçoivent les électeurs, selon lui. D'ailleurs, Jean-Marie Cavada n'a « aucune ambition personnelle », insiste-t-il, prenant l'exemple des partis politiques allemands ou américains dont le président ne se présente pas aux élections.
D'après Pascale Luciani, vice-présidente du mouvement, « ni la gauche ni la droite ne sont capables de répondre aux grands enjeux d'aujourd'hui ». Les partis agissent « là-haut », sans comprendre ni accéder aux préoccupations des citoyens. Génération citoyens veut donner la parole à tous au moment de la décision politique. Au sein d'un « Conseil national de la réforme », les citoyens seront concertés, recevront des propositions et...
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