Il n'y a pas que dans les sondages que Jean-Luc Mélenchon fait mieux que Benoît Hamon. Une heure trente avant son entrée sur scène mercredi 29 mars, une immense queue s'étire déjà devant les docks du Havre. Cinq mille personnes sont venues assister au meeting de leur champion, quand le candidat socialiste peinait le mois dernier à en rassembler mille cinq cents. « C'est une démonstration de force, mais surtout une démonstration politique ! » clame le candidat en arrivant devant ses supporteurs. Pour lui, Hamon n'est même plus un problème. Il dit non à son appel à le rejoindre et préfère se concentrer sur ses autres adversaires. Le Pen, Macron, et surtout Fillon, qu'il veut dépasser. Son équipe croit en sa dynamique, alors il s'autorise à rêver : nouveau leader de la gauche ? Et pourquoi pas le troisième homme ?
« Nous avons un bon horoscope. La dynamique est en notre faveur. » Manuel Bompard, directeur de campagne, récite les éléments de langage : les 130 000 participants à la grande marche, la « belle prestation au débat télévisé », les 340 000 adhésions sur le site, le « camion insoumis » qui va parcourir 27 villes de France? « Nous allons lancer d'autres initiatives qui vont surprendre », promet-il. Et cerise sur le gâteau, Jean-Luc Mélenchon dépasse maintenant Benoît Hamon dans les intentions de vote.
« Le PS vient d'éclater sous nos yeux »
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