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Japon : la mort par excès de travail, reconnue mais pas traitée
information fournie par Le Point 10/10/2016 à 09:33

Le jour de Noël 2015, une jeune employée japonaise de la méga-agence de publicité Dentsu se suicidait. Elle avait 24 ans et avait été engagée à la fin de ses études, quelques mois auparavant. Cette semaine, ses proches et des avocats ont obtenu que ce drame soit reconnu par les autorités comme un « décès par excès de travail » (« karoshi » en japonais).

Ce n'est pas la première fois que le mastodonte Dentsu est accusé de maltraiter une partie de ses employés, notamment les plus jeunes. Et des cas de karoshi, il y en a plusieurs dizaines reconnus chaque année dans divers secteurs. Mais ce drame récent prend d'autant plus de relief ces derniers temps au Japon que les femmes y sont chaque jour appelées par les milieux politiques à travailler davantage pour le bien de la nation en manque de main-d'?uvre. Pour qu'elles répondent présentes, encore faudrait-il que le monde de l'entreprise soit plus attrayant. Le ministère du Travail et de la Santé vient de publier les résultats d'une étude censée brosser un tableau des risques de karoshi. Cette enquête indique que près d'un quart des sociétés ont chez elles des salariés permanents qui font plus de 80 heures supplémentaires par mois (la ligne rouge à partir de laquelle existe un risque de décès), et même plus de 100 heures pour 12 %. Ces chiffres ne font que confirmer ce qui est déjà su, sans préciser l'ampleur exacte du problème (on ignore le nombre de personnes...

1 commentaire

  • 10 octobre 10:20

    Bah chez nous il y a mort de fonctionnaires pour cause d'inactivité, ça fait une moyenne.


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