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Italie : une affaire de corruption touche le gouvernement Renzi
information fournie par Le Point 19/03/2015 à 08:53

Ercole Incalza a vécu 25 ans comme une souris dans un fromage. Chef du département "grands travaux " au ministère des Infrastructures, il était le deus ex machina de tous les chantiers publics. Au fil des années, il a ainsi piloté 25 milliards de fonds publics... prenant au passage une commission de 3 %. L'arrestation mardi de ce grand commis - et ripoux - de l'État n'est pourtant pas une banale affaire de corruption comme l'Italie en connaît tant. Tout d'abord en raison de la liste des chantiers qui ont été viciés par les pots de vin : siège de l'ENI (l'entreprise publique d'électricité), la construction du pavillon italien de l'expo internationale de Milan, l'autoroute Naples-Reggio de Calabre, le port de Trieste, le TGV Vérone-Milan et Florence-Bologne, le périphérique ferroviaire de Florence, la ligne C de métro de Rome. La démonstration que la corruption n'est pas en Italie un accident malheureux, mais une fatalité. On comprend mieux pourquoi le coût moyen d'un kilomètre de TGV est dans la péninsule de 38 millions d'euros au lieu de 18 millions dans le reste du monde. Ou pourquoi les devis initiaux sont toujours multipliés en cours d'exécution : 8,3 milliards d'euros pour le TGV Lyon-Turin au lieu du 1,7 milliard prévu, 7,9 milliards pour le tronçon Milan-Bologne au lieu du 1,4 milliard initial. La législation anticorruption dort au ParlementL'arrestation d'Ercole Incalza lève également un voile sur la "légèreté"...

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