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Italie: la Bérézina des primaires
information fournie par Le Point 15/03/2016 à 17:14

En Italie, les primaires se suivent et se ressemblent. Gauche, droite ou Mouvement 5 étoiles : les partis en lice pour les prochaines élections municipales ont transformé l'exercice démocratique censé donner la voix à « l'Italie d'en bas » en caricatures grotesques. La gauche, tout d'abord. À Rome, le Parti démocrate (PD), ridiculisé par le mandat de maire avorté d'Ignazio Marino, jouait sa crédibilité sur la participation. Cinquante mille votants ? alors qu'ils avaient été cent mille lors des précédentes primaires ? étaient le seuil minimum en deçà duquel la consultation aurait été un échec. Au soir des primaires, le PD annonçait 47 300 votants. Pari pratiquement atteint? si ce n'est que les urnes avaient été bourrées avec 2 800 bulletins blancs. Pathétique tentative de se rapprocher du seuil critique. Peu de chose, néanmoins, au regard de ce qui s'était passé à Naples où des émissaires du PD distribuaient des billets de 10 euros pour voter en faveur de la candidate désignée par Matteo Renzi?

Gauche qui pleure, mais droite qui ne rit pas. Lors d'une première consultation, le candidat de Silvio Berlusconi (Forza Italia) pour la mairie de Rome arrive en quatrième position. Jamais avare de solutions baroques, l'ex-Cavaliere s'invente alors les « gazebaries » ? néologisme inspiré de gazebo et de primaires ?, un scrutin dont le seul candidat est Guido Bertolaso, l'homme qu'il a désigné. Le 13 mars, un...

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