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Israël-Sécurité renforcée aux frontières avec le Liban et Gaza
information fournie par Reuters 07/04/2023 à 11:55

JERUSALEM/GAZA, 7 avril (Reuters) - L'armée israélienne a déployé des renforts aux frontières avec le Liban et la bande de Gaza après les tirs de roquettes et bombardements de représailles qui ont suivi l'intervention musclée de la police israélienne dans la mosquée Al Aqsa de Jérusalem.

Malgré cette poussée de tension, aucun blessé grave n'a été signalé de part et d'autre, chaque camp semblant vouloir éviter un incident majeur qui pourrait déboucher sur un conflit de plus haute intensité, comme Gaza et le Liban-Sud en ont connu par le passé.

"Personne ne veut d'escalade en ce moment", a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne. "Le calme répondra au calme, au moins dans les prochaines heures."

Tous les regards sont tournés vers l'esplanade des mosquées, dont Al Aqsa, à Jérusalem-Est, où se déroule à la mi-journée la grande prière hebdomadaire, particulièrement suivie en ce mois de ramadan.

En dehors de quelques jets de pierre, la police israélienne a fait savoir que la situation était plutôt calme pour le moment.

L'intervention musclée de la police à l'intérieur même de la mosquée Al Aqsa cette semaine, officiellement pour en chasser des "agitateurs", a provoqué l'indignation dans le monde arabe.

Plus d'une trentaine de roquettes ont été tirées en réponse depuis le sud du Liban en direction du territoire israélien, sans faire victimes ni dégâts majeurs.

Ces tirs, les plus nourris depuis le conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, ont été imputés par l'armée israélienne à des combattants du Hamas palestinien.

Des roquettes ont aussi été tirées depuis la bande de Gaza, dont l'une a endommagé une maison.

L'armée israélienne a cependant indiqué vendredi à la population des régions menacées par les tirs qu'elle pouvait s'éloigner des abris.

Le principal porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a parallèlement annoncé l'envoi de renforts d'infanterie et d'artillerie dans les zones frontalières pour pouvoir s'adapter à "tous les scénarios possibles".

Dans la ville de Gaza, cible d'une frappe aérienne qui a visé un terrain vide mais provoqué quelques dégâts à des maisons et à un hôpital voisin, les rues étaient quasiment désertes vendredi matin et les habitants disaient espérer que la situation n'allait pas dégénérer.

"Qui veut d'une guerre ? Personne, mais on ne peut pas non plus accepter ces agressions brutales contre nos fidèles à Al Aqsa", a déclaré Ali Mohamed, un chauffeur de taxi de 29 ans.

En Cisjordanie occupée, deux Israéliennes ont par ailleurs été tuée vendredi matin dans une fusillade qui a visé leur voiture près d'une colonie de la vallée du Jourdain.

(Reportage d'Ari Rabinovitch à Jérusalem et de Nidal al-Mughrabi à Gaza, version française Tangi Salaün, édité par Kate Entringer)

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