Interrogé quelques heures -- il n'a donc pas pu s'exprimer sur ce sujet -- avant la fin de la prise d'otages de l'Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris, Mohamed Metalsi déplore "encore un coup négatif pour (sa) communauté", évoquant "le crime odieux" qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Pour le directeur des actions culturelles de l'Institut du monde arabe (IMA), il ne fait aucun doute que "ces assassins ne sont pas musulmans", mais "des cas sociaux". En cause notamment, selon lui, la perte des valeurs dans les familles. "Si l'école ne fait pas son travail d'éducation civique, c'est aux familles de le faire", explique-t-il. Ce natif de Tanger, au Maroc, estime qu'en l'absence de dialogue familial ce sont "des imams du dimanche" qui en viennent à apporter des réponses aux questions "de nos enfants". Mais pas seulement. Si le rôle des mosquées est éminemment pointé du doigt, Mohamed Metalsi s'interroge également sur les effets, souvent néfastes, d'Internet. Pour lui, les réseaux sociaux sont "une catastrophe". Optimiste, il reste confiant sur le fait qu'une majorité de "personnes positives" finira par gagner la bataille contre l'idéologie radicale de l'islam, une religion qui se veut "ouverte et respectueuse des libertés de chacun".
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer