Jusqu'où ira la tension entre Téhéran et Riyad ? Dimanche soir, la police saoudienne a essuyé des tirs dans le village natal du dignitaire chiite Nimr al-Nimr, condamné à mort pour « terrorisme » et exécuté samedi, a annoncé lundi l'agence officielle saoudienne SPA. Citant un porte-parole de la police dans la Province orientale, l'agence a précisé que les forces de sécurité étaient à la recherche des auteurs de « ces actions terroristes ».
Plus tôt dans cette journée, Riyad avait annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran. Ce lundi, Téhéran a réagi par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères : « En décidant de rompre ses relations (diplomatiques), l'Arabie saoudite ne peut pas faire oublier sa grande erreur d'avoir exécuté un dignitaire religieux » chiite, Nimr Baqer al-Nimr, a déclaré Hossein Amir Abdollahian, selon l'agence de presse iranienne Irna. Il a souligné que « les diplomates saoudiens à Téhéran et à Machhad (nord-est de l'Iran) n'ont subi aucun dommage » lorsque des foules furieuses ont attaqué l'ambassade et le consulat saoudiens respectivement situés dans ces deux villes.
« Complot »
En réaction à ces violences, l'Arabie saoudite a « donné quarante-huit heures aux membres de la représentation diplomatique iranienne pour quitter le pays ». Pour le vice-ministre iranien des Affaires étrangères cité par Irna, « par le passé, l'Arabie...
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