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Inégalités salariales : les femmes "travaillent gratuitement" à partir de ce mercredi 3 novembre
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/11/2021 à 09:01

L'inégalité salariale s'est creusée cette année par rapport à l'année dernière, dénonce un collectif féministe.

L'année dernière, les femmes "travaillaient gratuitement" à partir du 4 novembre.  ( AFP / LOIC VENANCE )

L'année dernière, les femmes "travaillaient gratuitement" à partir du 4 novembre. ( AFP / LOIC VENANCE )

À partir de 9h22 ce mercredi 3 novembre, les femmes commencent à "travailler gratuitement" du fait des inégalités salariales persistantes, selon la lettre d'information féministe "Les Glorieuses", qui lance un appel aux candidats à la présidentielle pour résorber cet écart.

Cette date et cette heure symboliques ont été calculées, comme chaque année depuis 2015, à partir de statistiques européennes sur l'écart de salaire entre les femmes et les hommes en France. Cette année, la différence atteint 16,5%, contre 15,5% l'an dernier, ce qui portait au 4 novembre à 16h16 la date à partir de laquelle les femmes "travaillaient gratuitement".

"L'inégalité salariale se creuse", déplore dans un communiqué l'économiste Rebecca Amsellem, fondatrice des "Glorieuses", pour qui "des mesures concrètes doivent être mises en place dès aujourd'hui afin d'éviter d'attendre 2234 pour voir naître l'égalité salariale".

Des propositions pour les candidats à la présidentielle

Dans une série de propositions, soumise aux candidats à l'élection présidentielle de 2022, "Les Glorieuses" demandent que l'accès des entreprises aux subventions et marchés publics soit conditionné à des progrès en la matière. Il importe également de "revaloriser les salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses", par exemple les infirmières et les sages-femmes, insistent les "Glorieuses", qui plaident par ailleurs pour que le congé paternité dure aussi longtemps que le congé maternité.

"Oui, l'égalité coûte de l'argent", observe Rebecca Amsellem, mais "il en va de même pour sauver l'industrie aéronautique. Et c'est un choix que le gouvernement est en mesure de faire pour ses citoyens et citoyennes".

Pour sensibiliser les internautes aux inégalités salariales, les "Glorieuses" ont diffusé le hashtag #3Novembre9h22 sur les réseaux sociaux. Sous ce mot clé, la CFDT a demandé sur Twitter et dans un communiqué "la revalorisation effective des métiers majoritairement occupés par des femmes", évoquant les emplois dits "de la deuxième ligne". "Les femmes ne peuvent pas être les égales des hommes à 75%. L'égalité c'est 100% !", a fait valoir le premier syndicat français.

Des personnalités politiques ont également pris la parole sur Twitter, comme Valérie Pécresse, qui espère représenter la droite à la présidentielle. La présidente de la région Île-de-France a remercié "Les Glorieuses" de "nous rappeler que le chemin de l'égalité réelle est encore long".

Mercredi vers 9h22, les députées Paula Forteza et Albane Gaillot présenteront quant à elles un "budget de la dernière chance pour faire enfin avancer l'égalité femmes-hommes".

20 commentaires

  • 03 novembre 23:23

    ce qui m'exaspere le plus, c'est cette ideologie de ces féministes celibataires sans enfants ... si on lit bien le debut de l'article, elle veulent que les familles monoparentales (99.99% femmes) gagnent plus sur le simple fait qu'elles veulent nous faire croire que la monoparentalité est une fatalité alors que c'est un choix ... c'est insupportable ...


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