Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Indignation après des tirs sur un centre de migrants
information fournie par Reuters 06/10/2016 à 12:31

UN CENTRE DE MIGRANTS VISÉ PAR DES TIRS EN LOIRE-ATLANTIQUE

UN CENTRE DE MIGRANTS VISÉ PAR DES TIRS EN LOIRE-ATLANTIQUE

NANTES (Reuters) - Des coups de feu ont été tirés mardi soir à Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) sur les baies vitrées d'un centre de vacances devant accueillir 70 migrants de la "Jungle" de Calais, un acte dénoncé par la ministre du Logement qui parle de racisme.

L'accueil de migrants provoque depuis plusieurs semaines des tensions à Saint-Brévin-les-Pins, station balnéaire située face à Saint-Nazaire, comme dans plusieurs autres communes de France.

"J'appelle tous les Français à simplement dire qu'aujourd'hui c'est pas difficile d'accueillir, sur l'ensemble du territoire, de petits groupes de personnes", a réagi jeudi Emmanuelle Cosse sur Europe 1.

"Nous ouvrirons des centres (d'accueil et d'orientation) pour atteindre ces 9.000 places (objectif fixé par le gouvernement), parce qu'on ne peut pas accepter de laisser des gens à la rue dans la boue, alors qu'ils relèvent du droit d'asile", a ajouté la ministre.

Les tirs sont survenus à la veille de la signature d'une convention de mise à disposition de 3.200 lits au niveau national entre la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) des personnels des industries électriques et gazières et le ministère de l'Intérieur.

Un collectif de "Brévinois contre l'implantation de migrants" a condamné jeudi les coups de feu tout en soulignant, sur sa page Facebook, que "l'imposition de migrants dans notre commune, sans aucune concertation (…), est également une violence qu'il convient de condamner".

La CGT, qui gère l'ancien centre communal d'action sociale (CCAS) de Saint-Brévin-Les-Pins, a dénoncé pour sa part mercredi une "lâche tentative d'intimidation" et des "actes intolérables et d'un autre temps".

"Les déclarations de différentes personnalités politiques, oublieuses de leurs responsabilités et de celle de la France à l'égard du droit d'asile, nourrissent un climat délétère, excitent les peurs et provoquent la haine", a dit le syndicat dans un communiqué, visant notamment l'ancien président Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre.

(Guillaume Frouin, édité par Sophie Louet)

4 commentaires

  • 06 octobre 16:11

    C'est pourtant assez clair, non ??? les migrants, on n'en veut pas chez soi et puisque le gouvernement ne le comprend pas, le bruit des balles pourrait être une autre forme de discours !...


Signaler le commentaire

Fermer