Les regrets d'Alain Juppé. À l'occasion d'une conférence organisée par la Fondation Concorde, un think tank marqué à droite, le maire de Bordeaux est revenu sur sa gestion du dossier de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) alors qu'il était Premier ministre, indique le magazine économique Challenges .Alain Juppé a ainsi commencé par qualifier son bilan d'"assez contrasté" en matière d'ISF. "Dans le cadre de la politique de redressement que j'avais engagée (...), j'ai fait un saupoudrage fiscal assez général. J'ai augmenté la TVA, j'ai augmenté beaucoup d'impôts et donc je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose sur l'ISF", a indiqué le candidat à la primaire de l'UMP."C'était une bêtise"Avant d'ajouter : "J'ai eu la funeste idée de supprimer le plafonnement. C'était une bêtise, j'ai essayé de la corriger. Je n'y suis pas arrivé (...). Mais je fais mon mea culpa. J'ai eu tort de faire ça."À l'automne 1995, Alain Juppé avait fait voter un "plafonnement du plafonnement" de l'impôt sur la fortune. Fraîchement installé à Matignon, il voulait limiter la possibilité pour les plus riches contribuables de profiter du plafonnement à 85 % de leurs revenus de l'ensemble ISF/impôt sur le revenu, une mesure qui avait été instaurée entre 1989 et 1991 par la gauche.Alain Juppé avait alors limité la déduction à 50 % de l'ISF. Suite à cette décision, l'impôt pouvait être supérieur au rendement des actifs. Les spécialistes...
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