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Immobilier : fort rebond du nombre de nouveaux crédits, au plus haut depuis mai 2023
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/09/2024 à 12:23

"Le contexte est clairement devenu plus favorable pour les emprunteurs" avec, notamment, "une baisse du coût du crédit", selon la Banque de France.

( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

À la sortie du pire semestre depuis dix ans pour le crédit immobilier, le marché a connu un fort rebond en juillet, avec les nouveaux crédits immobiliers atteignant leur plus haut niveau depuis plus d'un an, selon des données publiées vendredi 6 septembre par la Banque de France, alors que les taux d'intérêt poursuivent leur décrue.

Le montant total des nouveaux crédits à l'habitat hors renégociations signés en juillet s'est élevé à 11,3 milliards d'euros, contre 8,6 milliards en juin et 8,1 milliards en mai. Ce chiffre n'a pas dépassé 10 milliards d'euros depuis juillet 2023, et il faut remonter à mai 2023 (12,1 milliards) pour un niveau supérieur. Le rebond intervient après le pire semestre depuis dix ans pour le crédit immobilier, dans un marché où les acheteurs, coincés entre les taux toujours élevés et les prix qui ne baissent pas ou peu, se font rares.

Le taux d'intérêt moyen (hors frais et assurance) de ces nouveaux prêts s'est établi à 3,64% en juillet contre 3,70% en juin et a baissé de 0,53 point depuis le plus haut atteint en janvier 2024, précise la Banque de France. Le prix du crédit est encore largement supérieur aux 1,8% de début 2022.

"Dents de scie"

"On avait vu un retournement de tendance depuis la fin du premier trimestre" avec un rebond "en dents de scie" depuis avril, a souligné Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe chargée des statistiques à la Banque de France. "Le contexte est clairement devenu plus favorable pour les emprunteurs" avec, notamment, "une baisse du coût du crédit qui s'est amorcée en début d'année" dans le sillage de la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne et des offres commerciales des banques, a-t-elle précisé. "La poursuite de la baisse est éventuellement évidemment conditionnée à ce que fera la BCE."

D'autant plus que, comme les statistiques de juillet reflètent les crédits signés ce mois mais négociés avant l'été, un ralentissement estival -période traditionnellement calme pour les transactions immobilières- n'est pas exclu et pourrait se voir dans les chiffres d'automne, a indiqué Marie-Laure Barut-Etherington. Mais le contexte favorable "n'a pas changé depuis mai-juin", a-t-elle ajouté.

"Dès début 2024, les établissements bancaires ont voulu redynamiser un marché des crédits immobiliers qui s'enfonçait dans la récession", a également commenté jeudi l'Observatoire Crédit Logement/CSA. "Il semblerait que le pire soit derrière nous , à la fois en termes d'activité mais aussi de prix", a aussi soutenu mardi Thomas Lefebvre, vice-président scientifique du groupe SeLoger-Meilleurs Agents.

3 commentaires

  • 06 septembre 12:57

    1 bon point une penurie de logements qui va crescendo avec les normes environnementales ... mais tout le reste ... avec l etat qui va sans doute faire des coupes budgetaire , le prix de l energie qui plombe nos industries , l emploi , l etat qui aura de plus en plus de mal à garder ses rentrées fiscales vu l etat de la société et ses coupes budgetaires qui vont accentuer le malaise .. nos voisins qui ne vont pas mieux


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