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Hydrogène: la recherche publique se réunit autour des transferts de technologie
information fournie par Boursorama avec AFP 30/01/2024 à 11:38

( AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT )

( AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT )

Dix-neuf universités et organismes de recherche publics français se sont engagés ensemble dans un programme de recherche destiné à accélérer l'industrialisation d'innovations et à faciliter l'émergence d'une filière hydrogène française, ont indiqué des universitaires et chercheurs mardi au premier jour du salon Hyvolution à Paris.

Le programme de recherche, baptisé H2DEC porte sur un budget de 13,2 millions d'euros sur cinq ans, et vise à réaliser des démonstrateurs et prototypes à partir d'inventions émanant de la recherche.

L'hydrogène, à condition qu'il soit produit dans des conditions correctes sans émettre de CO2, est considéré comme crucial pour la transition écologique et énergétique en cours.

Il sert aussi bien à décarboner l'industrie lourde comme la sidérurgie, la pétrochimie ou la cimenterie (qui sans lui ne pourront abandonner ni pétrole ni le charbon, ni réduire leurs émissions de CO2), que pour alimenter les transports lourds.

Le programme de recherche va tenter de faire sauter des verrous et difficultés technologiques auxquels se heurtent les industriels et les start-up du secteur, en matière de production, stockage et conversion de l'hydrogène décarboné, a indiqué à l'AFP Catherine Guillemin, présidente d'une société d'accélération de transfert de technologie (SATT) pour des projets de recherches identifiés comme "à fort potentiel".

"Au total, le programme H2DEC réunit deux tiers de la recherche publique française, c'est la première fois qu'il y a de tels regroupements à l'échelle nationale des forces publiques de recherche" a-t-elle déclaré.

Les sujets d'étude portent aussi bien sur l'augmentation des rendements de l'électrolyse à haute température, la diminution des volumes de métaux critiques jugés nécessaire pour l'électrolyse à basse température pressurisée, ou encore la façon de rendre les technologies de stockage d'hydrogène plus efficaces.

Sur la conversion de l'hydrogène vers l'électricité (les piles à combustible), les recherches portent notamment sur la diminution de la quantité de platine requise pour obtenir les rendements souhaités à un coût maîtrisé, ainsi que sur son recyclage.

Paris Saclay, Lyon, Toulouse, l'université de Lille, de Strasbourg, Bourgogne Franche-Comté, de Bretagne Pays de Loire, le CNRS, et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) notamment sont présents dans ce consortium.

Le programme s'articule sur un autre vaste projet de recherche plus fondamentale lancé sur l'hydrogène décarboné, d'un budget de 83 millions d'euros sur huit ans (2021-2029), qui s'appuie notamment sur une centaine de doctorants.

Depuis décembre, date de l'approbation du programme H2DEC par la Première ministre Élisabeth Borne, quatre projets ont été sélectionnés dans le domaine des matériaux, de la catalyse et du stockage.

1 commentaire

  • 30 janvier 13:01

    Universités et organismes publics? Bon, je parierai plus sur Total ou Engie.:-))


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