
Homophobie : le foot préfère l’orage à l’arc-en-ciel
La LFP avait introduit de petites touches arc-en-ciel lors de la dernière journée de Ligue 1. Malgré la discrétion de l’affichage, cette volonté de condamner une forme de discrimination punie en France par la loi a (de nouveau) rencontré le scepticisme, voire l’hostilité d’une partie des acteurs du foot.
Chaque saison, depuis 2019, la Ligue de football professionnel tente de faire amende honorable pour son indéniable retard sur le sujet, et d’associer une des journées de Ligue 1 à la lutte contre l’homophobie. En cette année olympique, où le Comité d’organisation français veut mettre en avant l’inclusion de toutes et de tous, y compris avec une pride house spécialement pensée autour des droits LGBT, le foot était particulièrement attendu au tournant. Juste pour mémoire, les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre peuvent conduire à des condamnations de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
S’il existe un fossé entre la loi et la société, l’exemplarité et une position claire à ce propos sont largement demandées par les associations de lutte contre l’homophobie ou les structures sportives LGBT. Le petit monde du ballon rond reste encore largement imprégné par une forme de loi du silence ou d’homophobie latente. Ainsi, les 1300 footballeurs masculins pros exerçant dans l’Hexagone sont officiellement tous hétéros. Les autres cachent leur orientation sexuelle, par peur souvent, sous la pression régulièrement de leur entourage, club ou agent. À cela s’ajoute évidemment la problématique des chants de supporters.…
Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com
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