France Inter : Ce matin, on se penche sur un gros problème que doit régler François Hollande assez rapidement : trouver des gens pour le défendre, lui, pour relayer son action, pour expliquer sa politique. Au bout de trois ans, ça n'existe toujours pas ? Charlotte Chaffanjon : Écoutez, il me semble que, dimanche, le président de la République a parlé pendant deux heures sur Canal+. Je ne dis pas qu'il a fait des annonces fracassantes, mais quand même : quelques gestes envers les jeunes et beaucoup de pédagogie. J'ai attendu quelques communiqués des dirigeants du PS saluant une intervention claire et utile du président de la République, j'ai attendu quelques mots des élus de la majorité satisfaits que le président relance une dynamique. Rien n'est venu. Je peux vous dire qu'à l'époque de Nicolas Sarkozy, il ouvrait la bouche pour dire "bonjour" et les journalistes étaient inondés de messages, de mails, de textos, de ses soutiens soulignant le génie du propos. Ils le défendaient, et ils attaquaient l'opposant. Souvenez-vous des Nadine Morano et autre Frédéric Lefebvre, on les appelait "les snipers". Avec François Hollande, rien de tout ça. Le soir du second tour des départementales au siège du PS, rue de Solférino : la gauche venait de se prendre une raclée monumentale et, dans les couloirs du parti au pouvoir, qui était là pour parler à la presse, qui était là pour défendre l'action du président ? Dites-nous ...
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