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Henry, premières balises posées
information fournie par So Foot 12/10/2023 à 19:49

Henry, premières balises posées

Henry, premières balises posées

Large victorieuse du Danemark (4-1) et en Slovénie (0-4) lors des deux premières sorties de l’ère Thierry Henry, l’équipe de France Espoirs est ce vendredi à Sarajevo pour poursuivre son développement tactique après un premier rassemblement qui a vu apparaître un losange rare et inspiré. En voilà les ingrédients.

Moins de dix minutes auront suffi pour le voir se dresser dans sa zone technique et crier à ses hommes : « Tout de suite ! Vers l’avant, vers l’avant ! » Le chapitre bleu de la carrière du Thierry Henry coach venait à peine de s’ouvrir, et le public du stade Marcel-Picot de Nancy apprenait seulement à redécouvrir l’ancien international français dans un rôle que la France du foot ne l’avait plus vu endosser au bord de ses pelouses depuis son éviction de l’AS Monaco, début 2019. Là, on a instinctivement repensé aux propos tenus par le même Henry, en janvier 2021, lors d’un long entretien donné à So Foot . Il disait alors : « La seule chose que je n’accepte pas en tant que coach, c’est quand quelqu’un ne prend pas de risques. On joue au foot, on ne part pas à la guerre, donc joue, ose, provoque, tente. Si tu ne tires pas, tu ne vas pas marquer. Le seul échec que tu as, c’est quand tu ne tires pas. Michael Jordan le disait bien : ses seuls échecs sont les moments où il n’a pas pris de shoot. C’est ce que je dis tout le temps aux joueurs : comment réussir si on ne tente pas ? Je tiendrai ce discours jusqu’à la fin. » Durant les deux premières rencontres que le patron des Bleuets a passées aux côtés de sa nouvelle meute, il a ainsi donné de la voix pour pousser les jeunes talents convoqués sous ses ordres à s’exprimer, recadrer un joueur sur l’orientation de son corps, motiver un autre à sortir griffer un adversaire, forcer ses défenseurs centraux à exploiter l’espace devant eux. En bref, Thierry Henry s’est vite attelé à sa première mission, qui se décomposait en deux axes liés : la création d’un « esprit » et la mise en place d’une structure de jeu claire. S’il serait complètement idiot de tirer de grandes conclusions avec un échantillon de jeu aussi faible entre les mains (180 minutes), il est possible d’affirmer que cette double mission est, au-delà des résultats – deux succès face au Danemark (4-1) et en Slovénie (0-4) –, déjà une réussite.

Un système audacieux

Il faut d’abord souligner l’audace d’Henry dans le choix de son système – un 4-3-1-2 – tant il

Par Maxime Brigand pour SOFOOT.com

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