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Hausse des prix : Michel-Edouard Leclerc accuse les industriels multinationaux de spéculer et de profiter de la crise et assure qu'il "ne laissera pas passer"
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/08/2021 à 12:08

"On va castagner les multinationales", a affirmé le président du comité stratégique du groupe E.Leclerc, en assurant qu'il jouera "deux fois" son rôle pour freiner les hausses.

Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe du même nom, en mars 2019. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe du même nom, en mars 2019. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Alors que des hausses de prix sont annoncés pour la rentrée, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe du même nom, a dénoncé vendredi 27 août sur BFMTV le rôle des industriels internationaux qu'il accuse de spéculer et de profiter de la crise. "On va castagner les multinationales", a-t-il affirmé, décidé à ne pas se laisser faire.

"Avant même les négociations commerciales, qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2, on nous annonce des hausses du sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l'huile d'olive 11%", a-t-il déploré.

Une hausse qui devrait rester limitée pour le consommateur

Or, selon Michel-Edouard Leclerc, ces hausses ne sont pas toutes causées par les intempéries et les sécheresses, qui ont joué sur les récoltes, ni par l'inflation des matières premières. "Il y a une spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du maïs. Un bon commerçant, s'il veut vendre, il ne commence pas par dire qu'il va être plus cher. Les gens qui osent dire qu'ils seront plus chers sont des gens qui ont spéculé", a souligné le dirigeant, pointant du doigt "toutes ces sociétés multinationales qui s'appellent par exemple Unilever, tous les grands producteurs de petit-déjeuner, de céréales, ect". "La part de blé dans le blé soufflé des céréales ne va pas amener ces produits avec des taux d'augmentations de ce type", a-t-il insisté. "D'ailleurs, la présidente de la FNSEA a commencé à attirer l'attention 'ne mettez pas ça sur le dos des agriculteurs'", a-t-il poursuivi.

Cette hausse des prix devrait cependant être négociée avant d'être ressentie par le consommateur : "on ne va pas laisser la reprise de la consommation être bloquée par quelques spéculateurs", a assuré le président du comité stratégique du groupe E.Leclerc, qui a expliqué que les centres Leclerc joueront "deux fois" leur rôle pour freiner ces hausses et qu'il a "donné consigne aux équipes de Leclerc de ne pas laisser passer les hausses spéculatives".

13 commentaires

  • 28 août 08:39

    M9459315: « le gouvernement ne va sûrement pas autoriser ja hausse du prix de la baguette ». Effectivement, il n'aura pas à autoriser une hausse puisque le prix de la baguette est libre depuis janvier 1987...


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