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Hausse des prix de l'énergie : Michel-Édouard Leclerc prédit "une inflation d'au moins de 4%" en 2022
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/12/2021 à 12:44

L'inflation "commence à apparaitre de façon assez forte dans les rayons des magasins", a reconnu le patron du groupe Leclerc jeudi matin sur franceinfo , assurant toutefois "de sanctuariser les prix du secteur agricole français".

Michel-Édouard Leclerc, le PDG de Leclerc, le 24 mars 2021.  ( AFP / JOEL SAGET )

Michel-Édouard Leclerc, le PDG de Leclerc, le 24 mars 2021. ( AFP / JOEL SAGET )

Pourra-t-on toujours consommer de la même manière ? Si en cette période de fêtes, Michel-Édouard Leclerc constate que "le montant des paniers d'achat est assez élevé", car les Français "sont un peuple de fêtards", le PDG du groupe Leclerc met en garde contre une prochaine hausse des prix due à l'inflation et la hausse des prix de l'énergie.

L'inflation "commence à apparaître de façon assez forte dans les rayons des magasins" et sur les tickets de caisse, a-t-il reconnu jeudi 23 décembre sur franceinfo. "On a maîtrisé la politique de prix sur les jouets et sur la nourriture" des fêtes, a-t-il assuré, mais "on a commencé à répercuter l'inflation sur le prix des pâtes parce qu'il est fondé sur le prix des blés". "Dans toutes les enseignes de distribution, le prix des pâtes a augmenté de 15% une première fois et de 20% une deuxième fois", a-t-il expliqué. Selon lui, d'autres secteurs sont concernés, comme le marché du papier qui a augmenté de 40% et le marché de l'aluminium qui est en hausse de 30%.

Avec la flambée des prix de l'énergie, Michel-Édouard Leclerc prédit "une inflation d'au moins de 4%" en 2022. "Les salaires ne vont pas suivre l'inflation, il y a un vrai problème là-dessus", a-t-il déploré. "Ils vont aller à la présidentielle avec une inflation à 4 %", avait-il déjà dit le 9 décembre sur le plateau de BFMTV-RMC.

"Il va falloir négocier, c'est le moment où les enseignes de distribution, nos métiers, vont consister à essayer de mettre un couvercle sur cette tendance inflationniste", a-t-il assuré jeudi matin sur franceinfo. " On va mettre un socle pour que l'inflation ne soit pas trop forte , ça veut dire peut-être la différer, obtenir des promos en échange ou la répercuter sur plusieurs gammes de produits plutôt que sur tel ou tel produit", a-t-il expliqué. "C'est de bonne guerre", a-t-il poursuivi estimant qu'il n'y avait pas à "faire payer aux consommateurs français la sur-marge" des industriels qui veulent "doubler leurs résultats" et "leurs marges" pour "lever de l'argent en Bourse".

"Leclerc sera moins cher sur autre chose, mais les produits agricoles ne seront pas atteints par la lutte anti-inflation" , a-t-il assuré, promettant "de sanctuariser les prix du secteur agricole français" dans le cadre d'une décision commune avec le ministère de l'Agriculture et les parlementaires.

4 commentaires

  • 23 décembre 19:35

    Fin novembre l'inflation moyenne Européenne était déjà à 4.9%, il ne se mouille pas trop


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