Les prix de certaines denrées liées au blé (viande, pâtes, œufs...) vont être impactés par le conflit. Et certains pays très dépendants pourraient connaître de graves pénuries.
Julien Denormandie à Paris, le 16 mars 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
La France est autosuffisante pour l'alimentation, donc la guerre en Ukraine ne va pas créer de pénurie dans l'Hexagone, a estimé jeudi 24 mars le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie. Toutefois, les prix de certains produits dépendants du blé vont "augmenter", a-t-il mis en garde.
La Russie et l'Ukraine sont de gros exportateurs de blé, mais aussi d'huile de tournesol ou de maïs. Le conflit en cours va évidemment impacter fortement le commerce international pour ces matières premières. "L'Europe et l'Afrique seront très déstabilisées sur le plan alimentaire" , avait déjà prévenu Emmanuel Macron le 11 mars.
Mais, "il n’y a pas de risque de pénurie en France, a assuré Julien Denormandie sur RMC . On est indépendants d'un point de vue de la production alimentaire."
"Contexte de forte inflation"
"Mon inquiétude, c'est la pénurie à l'échelle internationale", a-t-il en revanche souligné, évoquant par exemple l'Égypte.
Toutefois, les prix de certaines denrées liées au blé (viande, pâtes, œufs...) vont être impactés. "Il faut être lucide. Nous sommes dans un contexte de forte inflation. Les prix vont augmenter ", a tranché le ministre.
Il faut "diminuer les coûts de production" car 'les coûts de l’alimentation animale explosent", a-t-il estimé. "Il faut que les industriels, la grande distribution, jouent leur part", a souhaité Julien Denormandie
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