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Guerre en Ukraine : "le pire de la guerre" pourrait être à venir prévient Jean-Yves Le Drian
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/03/2022 à 09:02

Le ministre des Affaires étrangères s'est exprimé au lendemain de la prise de parole d'Emmanuel Macron.

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian le 1er mars 2022. ( AFP / Alik KEPLICZ )

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian le 1er mars 2022. ( AFP / Alik KEPLICZ )

"Il est possible que le pire soit devant nous" dans la guerre menée par la Russie en Ukraine, s'est inquiété jeudi 3 mars le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, alors que l'armée russe a encerclé plusieurs villes ukrainiennes qu'elle pilonne.

"On peut craindre une logique de siège", à laquelle "les Russes sont habitués" , a mis en garde le chef de la diplomatie française à la télévision publique France 2. "Rappelez-vous Alep, Grozny", a-t-il lancé, en référence à ces deux villes en Syrie et en Tchtétchénie anéanties par les bombes russes ces dernières décennies.

"La guerre fait des centaines de morts, aussi du côté russe", a commenté M. Le Drian, alors que son homologue américaine Antony Blinken qualifiait déjà mercredi d'"ahurissant" le bilan humain de l'invasion russe, dans laquelle les cibles détruites "ne sont pas des cibles militaires".

"On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe"

Le président russe Vladimir Poutine veut "la négation de l’Ukraine et la négation à ses portes d’un pays démocratique", a affirmé le ministre des Affaires étrangères français.

"C’est ça la logique. L’histoire du Donbass et des deux républiques de Donetsk et de Lougansk dont on parlait il y a encore quelques jours, c’était un alibi, c’était un prétexte, a-t-il expliqué. La volonté de Poutine, c’est d’éviter qu’il y ait à ses portes des modèles démocratiques qui peuvent éventuellement influer sur l’évolution de la Russie."

Le chef de la diplomatie française a encore appelé à un cessez-le-feu russe, préalable à toute négociation , alors qu'un deuxième round de discussions entre Russie et Ukraine doit se tenir jeudi au Bélarus, à la frontière de ce pays avec la Pologne.

"Ils appellent ça des pourparlers. Ce ne sont pas des négociations. On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe. Donc il faut impérativement imposer un cessez-le-feu", a-t-il insisté.

Mercredi, Emmanuel Macron s'était également exprimé sur la situation. Il avait assuré le soutien de la France au peuple ukrainien et a averti les Français sur les conséquences à venir sur le territoire, économiques et politiques.

19 commentaires

  • 03 mars 10:47

    Il ferait mieux de faire son metier dont les contribuables francais le paye,aller chercher un "cessez le feu" et regler le conflit Ukrainien avant que celui ci degenere pour de bon,au lieu de faire ses petites phrases stérile !


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